Relativement licenciement abusif du Secrétaire Général de la Fédération FPI de Sakassou

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Le lundi 11 Avril 2011, les forces internationales coalisées que sont l’armée française sous les ordres de Nicolas SARKHOZY, le contingent de l’ONU de BAN KI MOON, des mercenaires et les rebelles de messieurs SORO Guillaume et Alassane OUATTARA  ont perpétré un coup d’Etat contre le régime du président Laurent GBAGBO, démocratiquement réélu, le 28 Novembre 2010.

Depuis cette date, la Côte d’Ivoire est devenue un Etat de non droit où les proches du président renversé, en général et les militants du Front Populaire Ivoirien, en particulier, font l’objet de toutes sortes de persécutions : arrestations, enlèvements, emprisonnements, tortures, vols, viols, expropriations, limogeages, licenciements abusifs et autres abus.

Dans la présente déclaration, le Front Populaire Ivoirien dénonce vigoureusement le licenciement abusif dont a été victime un de ses militants, en l’occurrence,  le camarade KOUASSI Maurice, Secrétaire Général de la Fédération  FPI du département de Sakassou, par ailleurs membre du Comité Central du parti. Monsieur KOUASSI Maurice était  précédemment  Chef du Service Rapports et Projets au Port Autonome d’Abidjan (PAA).

                                                                     I / FAITS

Ø  Le Mardi 11 Juin 2013, le quotidien « Notre Voie » publie une interview  de Monsieur KOUASSI Maurice,  en sa qualité de Secrétaire Général de la Fédération  FPI du département de Sakassou ;  

Ø  Toutes les questions abordées au cours de cette interview   sont  d’ordre  purement politique et  social,  en rapport  avec  le Département de Sakassou ;

Ø  Au plan Politique,  le camarade KOUASSI Maurice fait allusion à  l’état de santé de son  parti,  qu’il juge satisfaisant sur l’ensemble de sa zone de compétence. A preuve,  dit–il malgré les exactions subies par les différents responsables des structures du parti, depuis le déclenchement de la rébellion en Septembre 2002, ceux-ci sont restés  sur place pour  animer leurs structures respectives ;

Ø  Au plan social, dans cette interview, il  parle de la politique de communalisation de monsieur Ouattara en dénonçant les problèmes engendrés par  la suppression de certaines  communes dans le département de Sakassou, communes  créées  sous la gouvernance du président Laurent GBAGBO. Pendant ce temps,  monsieur Ouattara   crée de nouvelles communes, majoritairement dans le Nord du pays. Par ailleurs, le camarade KOUASSI Maurice   déplore la misère qui sévit au sein des populations du département de Sakassou, essentiellement  dans le milieu des agriculteurs  qui n’arrivent plus  à écouler leurs productions  dont les prix d’achat ont considérablement baissé.  En conclusion du chapitre consacré au social, il relève  la désillusion, le désenchantement et la grande déception des populations locales en ce qui concerne la gestion du pouvoir par les gouvernants actuels. Ce qui amène, constate  t-il, l’ensemble des habitants du département, toutes tendances   confondues,  à regretter le renversement du régime du président Laurent GBAGBO ;

Ø  Le Mercredi 12 Juin 2013, soit le lendemain de la parution de  son interview  ,  la responsable de la sous – Direction de l’Administration, de la Coopération Internationale et des Relations Publiques ( DACIRP) , Madame OKOU Coulibaly Djénéba GON, supérieure hiérarchique du camarade rédige à son intention une  correspondance  dans laquelle, elle le met à la disposition de la Direction des Ressources Humaines (DRH) de l’entreprise ;

 

Ø  Le Lundi 17 Juin 2013, le camarade KOUASSI Maurice reçoit  un courrier, de Madame MEÏTE FOFANA Salimata, Directrice des Ressources Humaines, lui confirmant sa mise à la disposition de la Direction des Ressources Humaines ;

 

Ø  Le  Vendredi 21 Juin 2013, le camarade reçoit une correspondance sous pli, par un agent de liaison. Il y découvre la décision de son licenciement pour motif de suppression de poste, consécutive à la dissolution de la sous- direction dont dépend son service ;

Ø  Le camarade qui n’a jamais écopé de sanctions disciplinaires réalise qu’il est le seul agent à être licencié  alors qu’il est  plus ancien que plusieurs travailleurs de ce service  pourtant  maintenus  à leurs postes, d’une part et que la sous-direction dont dépend son service n’a jamais été dissoute, d’autre part.

 

                                                  II / ANALYSE

          Le Front Populaire Ivoirien observe que le camarade KOUASSI Maurice a été licencié de son travail,  moins d’une semaine après la parution de son interview dans le quotidien Notre Voie.  Il n’y a aucun doute que le licenciement du camarade est directement lié à la publication de cette interview ;  

          Le Front Populaire Ivoirien note  que dans l’interview en question, le camarade KOUASSI Maurice  n’a abordé  que des sujets politiques et sociaux, sans aucune allusion à ses activités professionnelles, encore moins au Port Autonome d’Abidjan (PAA),  la structure qui l’emploie ;

          Le Front Populaire Ivoirien relève que le camarade KOUASSI Maurice,  jusqu’à la survenue de la fameuse décision de licenciement, n’avait  jamais fait l’objet, d’un quelconque reproche de quelque nature que se soit, tant verbal qu’écrit, dans le cadre de l’exercice de sa profession ;

          Le Front Populaire Ivoirien conclut par conséquent  que le  licenciement  de Monsieur KOUASSI Maurice  qui est  Secrétaire Général de la fédération FPI du département de Sakassou, est une décision politique qui a été habillée par un mensonge grossier et  irresponsable ;

          Le Front Populaire Ivoirien note avec regret  la violation des règles  en vigueur en la matière   par les auteurs de l’acte, qui ont fait remettre la décision de licenciement au camarade par un agent de liaison, en l’absence  d’un délégué du personnel comme l’exige la loi;

          Le Front Populaire Ivoirien constate  que le camarade KOUASSI Maurice  est la énième victime de  la politique  dite de « Rattrapage Ethnique » mise en œuvre par monsieur Ouattara, depuis son installation brutale au pouvoir   et qui a déjà fait beaucoup  de ravages au Port Autonome d’Abidjan et dans beaucoup de secteurs d’activités ;

          Le Front Populaire Ivoirien déduit de tout ce qui précède que le licenciement du camarade KOUASSI Maurice, est  purement et simplement un licenciement abusif.

                                                                   III / POSITION

          Le Front Populaire Ivoirien dénonce et condamne cet acharnement du régime Ouattara  contre ses militants et les proches du président Laurent GBAGBO ;

          Le Front Populaire Ivoirien exige  instamment que le camarade KOUASSI Maurice  soit rétabli dans son droit d’exercer son activité professionnelle  et qu’il en soit de même pour tous les travailleurs ivoiriens qui sont victimes  de l’application sauvage de la politique dite de « Rattrapage Ethnique » ;

          Le Front Populaire Ivoirien apporte son soutien total au camarade KOUASSI Maurice et prend l’engagement de tout mettre en œuvre pour qu’il soit rétabli dans ses droits ;

          Le Front Populaire Ivoirien rappelle avec insistance  à monsieur Ouattara que l’Etat est une continuité et qu’il doit absolument  mettre fin à sa politique abjecte et discriminatoire, dite de « Rattrapage Ethnique » qui est nuisible au fonctionnement de l’administration qui par essence est neutre et impersonnelle ;

          Le Front Populaire Ivoirien interpelle la communauté  nationale et  internationale, l’UA, les ONG  de défense des droits de l’homme à s’impliquer activement à faire revenir la Côte d’Ivoire au stade d’un Etat de droit comme elle l’était avant le coup d’Etat du Lundi 11 Avril 2011, qui a imposé monsieur Ouattara aux ivoiriens comme chef de l’Etat.

Fait à Abidjan, le 17 juillet 2013

Le Secrétaire Général par intérim & Porte-parole
Dr KODJO Richard
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