C’est désormais à visage découvert, sans cagoule, qu’ils avancent, à pas mesurés, mais manifestement sûrs de leur fait avec des objectifs clairs dans leur tête. Kkb n’est pas seul ; ça, nous le savions. Mais depuis hier, le problème semble se poser autrement. en s’affichant publiquement, cette frange de députés, issus du Pdci rda, veut montrer, non seulement sa solidarité au député de Port Bouët, mais surtout sa détermination à aller jusqu’au bout de ce combat contre…la candidature du président Bédié au 12ème Congrès. Pour cela, ils sont allés visiter et revisiter les textes qui régissent le Pdci rda pour trouver les arguments susceptibles de créditer leur thèse : Bédié ne peut être candidat, il ne peut être réélu à la tête du Pdci. La bataille juridique est engagée. En prenant cette option, les adversaires déclarés du président Bédié ne visent autre chose que l’humiliation de leur chef. Car à la vérité, ce qu’ils recherchent, ce n’est pas tant le succès au terme de cette bataille. Ils sont convaincus qu’ils ne l’emporteront pas. mais ce qu’ils mijotent et qu’ils n’ont pas encore déclaré, c’est de contester une victoire programmée du président Bédié à l’issue du 12ème Congrès qui s’annonce devant les tribunaux. là encore, ils ne sont pas persuadés de l’emporter, mais ce qu’ils visent, c’est écorner l’image du président élu, c’est le fragiliser, banaliser presque cette élection. En clair, c’est l’exploitation politique d’une telle action judiciaire qui est poursuivie. Présenter devant l’opinion l’image d’un président contesté pour affaiblir le Pdci rda. Selon nos sources, personne ne veut et ne va démissionner du Pdci, mais il faut simplement forcer le président Bédié à partir. Même contre le gré des militants et des congressistes. Telles sont, en réalité, les vraies intentions des frondeurs qui ont choisi le lendemain du retour du président Bédié en Côte d’ivoire pour publier leur fameuse déclaration. Histoire de dire, « Bonne arrivée, monsieur le président ». Et qu’au Pdci, la marche vers le 12ème Congrès sera des plus tumultueuses. Mais le sphinx n’a pas encore dit son dernier mot.
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