Ces Militaires Qui Ont Fait Régner Le Climat De Terreur à Abidjan – Tout Sur Leurs Tueries Aveugles Pour Sauver Le Régime De Gbagbo

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Les câbles diplomatiques sont formels. Aux derniers instants de la crise postélectorale, Laurent Gbagbo a bouleversé tout son commandement militaire. Les généraux et commandants de premier rang ont été remplacés officieusement par leurs seconds, triés souvent au volet sur la fibre ethnique, patriotique, régionaliste et leur zèle pour la cause de la Refondation. Au centre de ce cercle restreint, voire nébuleuse le Commissaire Robé Gogo Joachim, le général Dogbo, Blé, colonel Tohouri Dadi, le comandant Abehi. Révélations sur le climat de terreur, les assassinats et autres traques des pro-Rhdp qu’on leur attribue.

Selon un rapport de l’Onu, Gbagbo et son entourage immédiat, comprenant notamment Simone Gbabgo, Charles Blé Goudé et divers membres de la galaxie patriotique, des hommes politiques et des hauts dirigeants des forces pro-Gbagbo, constituaient une organisation. Ils avaient les moyens d’accomplir des actes qui portaient atteinte aux valeurs humaines fondamentales et de mener des attaques généralisées ou systématiques contre la population civile. Ils exerçaient conjointement un contrôle et une autorité de jure et de facto sur les forces pro-Gbagbo. Ils agissaient au travers de structures et d’institutions de l’Etat ainsi que d’organisations affiliées de fait à celui-ci. Ils veillaient au financement de ces forces et leur fournissaient des armes et ils leur donnaient des instructions et étaient tenus informés par elles des événements sur le terrain. Ce Conseil de guerre est composé des personnalités suivantes : Simone Ehivet – Gbagbo, Kadet Bertin, Dogou Alain, Le Général à la retraite Bombet Denis, Le Général Dogbo Blé Brunot, L’amiral Vagba, Le Commandant Djedjé du GSPR, Le Lt-Colonel Gnatoa Katet. On y dénombrait également d’autres Officiers tels que le Commissaire Robé Gogo Joachim, le Lt-colonel Tohouri Dadi et les Commandants Yapo Seka Anselme et Abehi Jean-Noël étaient régulièrement associés en même temps que d’autres autorités civiles (Blé Goudé par exemple) aux réunions quasi-quotidiennes du Conseil de guerre. Tout était permis aux membres de ce conseil de guerre. Leur désir était des ordres sur le terrain.

Les tueries d’Abidjan

Aux derniers instants de la crise post électorale, les informations de sources diplomatiques sont formelles, Laurent Gbagbo a bouleversé tout son commandement militaire. Les généraux et commandants de premiers rangs ont été remplacés officieusement parleurs seconds triés au volet par la fibre ethnique et leur zèle pour la cause de la Refondation. « A un moment de la crise, les généraux Mangou Philippe, Kassaraté, Guiai Bi Poin, etc, n’étaient là que pour la forme. Gbagbo et ses proches doutaient de leur implication dans leur cause ; Ils étaient soupçonnés de travailler pour «l’ennemi ». Donc ce sont leurs adjoints Commissaire Robé Gogo Joachim, général Dogbo Blé, colonel Tohouri Dadi, comandant Abehi ….qui décidaient à leur place. Avec un droit de regard sur tous leurs mouvements, gestes et faits. Au centre de ce cercle restreint, le Commissaire Robé Gogo Joachim, le général Dogbo Blé, le comandant Abehi. C’est une nébuleuse formée de dizaines de groupes et de clans, qui rassemble des militants politiques et des militaires ultranationalistes, tous prêts, officiellement, à prendre les armes pour défendre Laurent Gbagbo. Les différents rapports les désignent comme les responsables des tueries aveugles pendant la crise post électorale dans plusieurs quartiers d’Abidjan. Dont les plus médiatiques seront la tuerie des femmes d’Abobo et les exécutions extra judicaires dans plusieurs communes et sur les théâtres des opérations. Le rapport des nations unis qui a conduit au gel de leurs avoirs est explicite sur la question. Commissaire Principal Joachim Robe Gogo, chef des opérations du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité (CECOS), responsable de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, personnalité militaire refusant de se placer sous l’autorité du président démocratiquement élu. Le Cecos du Général Guiai Bi Poin était particulièrement dévoué. En effet, dans la bataille pour le maintien au pouvoir du président Laurent Gbagbo, candidat malheureux de la présidentielle du 28novembre 2010, le Cecos avait joué les premiers rôles avec la Garde Républicaine de Dogbo Blé et la Marine de Vagba Faussignaux. Les expéditions punitives civiles, les assassinats et les crimes les plus abjects dont les militants du Rhdp ont souffert durant cette période étaient imputés essentiellement aux éléments de ces trois Généraux. Le Général de gendarmerie Affro, adjoint à l’ex- Commandant Supérieur de Gendarmerie a été épinglé pour Obstruction aux processus de paix et de réconciliation, responsable de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, personnalité militaire refusant de se placer sous l’autorité du président démocratiquement élu. Le Capitaine Anselme Séka Yapo, né le 2 mai 1973 à Adzopé, Garde du corps de Mme Gbagbo a été épinglé car jugé responsable de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire et considéré comme personnalité militaire refusant de se placer sous l’autorité du président démocratiquement élu. Général Dogbo Blé, né le 2 février1959 à Daloa, chef de corps de la Garde républicaine mis aux arrêts pour obstruction aux processus de paix et de réconciliation, responsable de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire. Lieutenant-colonel Nathanaël Ahouman Brouha, né le6 juin 1960, il était le commandant du Groupement de Sécurité de la Présidence de la République(GSPR) et est impliqué dans les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, personnalité militaire refusant de se placer sous l’autorité du Président démocratiquement élu, décédé entre temps. Leurs hauts faits d’armes en plus des exécutions extra judiciaires ont eu lieu lors des couvre feux décrétés par Gbagbo sur Abobo et Anyama de19 h à 6h du matin. Les attaques contres les Casques bleus de la force onusienne en Côte d`Ivoire(ONUCI). Leurs relais dans les communes étaient les miliciens et autres mercenaires à leur solde qui se chargeaient d’exécuter les sales boulots. Pour les mettre à l’abri du besoin, de sources concordantes, en plus des galons octroyés, Laurent Gbagbo a décidé de les payer à des dizaines de millions. Leurs primes ont été multipliés de 20 à 50 fois. Gbagbo par des dispositions exceptionnelles signera des décrets pour les élever à des grades défiant toute logique militaire. De simples officiers se retrouveront du jour au lendemain colonels et généraux. Comme nous l’écrivions dans notre précédente édition, le Commissaire du gouvernement, Ange Bernard Kessi Kouamé, a annoncé le vendredi 13 juillet dernier lors d’une conférence de presse au Plateau, le dégel des avoirs et des comptes de nombreux militaires actuellement poursuivis par la justice ivoirienne, dont le Général de brigade Brunot Dogbo Blé, le Vice-amiral Vagba Faussignaux, le Lieutenant colonel Gnatoa Katé. Il a également annoncé que conformément à la loi 74-374 du 24 juillet 1974, les avoirs et les comptes des militaires, gendarmes et policiers détenus à Korhogo étaient dégelés. Toutefois, ces ex-FDS ne toucheront que la moitié de leur solde en application des articles 5 et 6du décret 96-579 du 31 juillet1996. « Ils conservent leur droit au bail tant qu’ils ne sont pas radiés », a dit le Capitaine de frégate Ange Kessy. « Les gels restent en vigueur pour les militaires ayant commis des crimes graves et qui, poursuivis, sont restés en fuite, et contre qui un mandat d’arrêt a été délivré », a-t-il cependant poursuivi. Sept militaires et gendarmes pro-Gbagbo cités par Ange Kessi sont dans cette situation. Il s’agit notamment du Colonel Dadi Tohourou, du Lieutenant-colonel Gouanou Ouangonzon Alphonse, du Commandant Niamké, du Capitaine Glodoua, du Sergent chef Yapi Yavo dit Djoudjou, du Chef d’escadron Abéhi Jean-Noël et du Chef d’escadron Yapo Séka Anselme. Selon Ange Kessi, l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo ne s’est pas encore présenté devant le parquet militaire «Laissez la police judiciaire faire son travail. Au stade de l’enquête, Yapo Séka Anselme n’est pas encore déféré », a-t-il dit sans aucune précision. En outre, l’inculpation par le Tribunal militaire d’Abidjan (TMA) du Lieutenant colonel Gnatoa Katé, du Lieutenant N’zué et des Sergents Serge Brou et Benoît Guero Zogbo, pour attentat contre la sûreté de l’Etat, dans le cadre de l’affaire du complot de mars 2012contre le régime d’Alassane Ouattara, a été confirmée par le Capitaine de frégate Ange Kessi.

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