La Côte d’Ivoire vient d’avoir 53 ans. Le constat est sans appel quand on passe aux peignes fins la contribution de chaque président ou chef de l’état. De Félix Houphouët Boigny à Alassane Ouattara en passant par Henri Konan Bedie et Laurent Gbagbo et en faisant un stop au chef d’état qu’a été Guei robert, on constate que la Côte d’ivoire avait arrêté son cycle de développement avec Laurent Gbagbo, pour les intimes le christ de Mama aujourd’hui en pleine réflexion à la cour pénale internationale. Une décennie de gâchis ! Voila ce qu’a été le passage bien piètre de Laurent Gbagbo à la tête de notre beau pays, qui aujourd’hui nous appelle avec ses larmes d’une mère trahit par ses enfants.
De 2000 à 2010, la Côte d’Ivoire avait arrêté de travailler, perdu de son aura et de son charisme. Tout ceci par la faute d’un clan de buveurs de sang, pétris de haine tribale et juste bon pour confronter les peuples, les communautés et les enfants d’une Côte d’Ivoire qui se sont toujours aimés et à qui aujourd’hui, le gouvernement Ouattara est obligé d’enseigner l’amour, l’acceptation de l’autre et ses opinons sans oublier de redonner espoir à ces braves populations qui ont été trahi depuis de 2000 par la faute d’un aventurier avide de pouvoir sans contribution pour l’amélioration des conditions de vie de ces concitoyens.
Quel est l’héritage politique, économique et social de Laurent Gbagbo et de sa gouvernance ? En anglais, on aurait simplement demandé : « What is Laurent Gbagbo legacy ? »
Vraiment à cette question, difficile même pour ses chantres d’y apporter des réponses à même de faire sourire un ivoirien amoureux de son pays. Là où le nouveau président parle d’augmenter les salaires, là où Bedie nous avait initié avec la notion de croissance à deux chiffres, que dire de Houphouët Boigny qui avait été le père du miracle économique ivoirien, Laurent Gbagbo ne propose que neni. Discours creux, villageois et vide de toute essence. La Côte d’Ivoire a tout perdu en dix ans avec le président danseur doublé d’un guerrier qui refuse la mort le moment venu.
En ce jour de notre indépendance, nous cherchons avec torche les traces positives de Laurent Gbagbo dans notre jeune histoire. Quel est cet homme politique, qui se targue d’avoir contribué à l’avancée de son peuple sans aucune preuves tangibles ? Gbagbo tu as fais quoi de tes dix années de règne ? Sang et désolations je dirai.
Gbagbo Laurent et son passage à la tete de la Côte d’Ivoire sont vite à oublier. La gestion villageoise et tribale du pouvoir ne doit plus être citée dans notre parcours et notre élan de développement. Gbagbo a été le plus grand gâchis de notre récente histoire nous ne cesserons de le répéter.
Pointez du doigt une seule route, bâtiment ou chef d’œuvre à mettre à l’actif du fils de Mama et on prendra la peine de vous écouter. Quel héritage si ce ne sont que des fadaises et la délinquance. Oui, Laurent Gbagbo avait institutionnalisé la délinquance en mode d’opération du gouvernement (Fesci, Cojep et autres). Avec lui, seul le brigandage avait raison de citer. La Côte d’Ivoire et les ivoiriens doivent savoir qu’on ne peut pas s’offrir ce genre de gestion chaotique et espérer occuper une place de choix dans le concert des nations. 10 ans de gâchis. 10 ans pour rien avec ceux qui malicieusement trouvaient que notre indépendance n’était pas complète.
Déplacez-vous à travers Abidjan ensuite à travers la Côte d’ Ivoire. Aucune trace de Laurent Gbagbo à part les impacts d’obus, les chars brulés par ci et par la, les restes des camps de miliciens, la place des femmes martyrs d’Abobo qui ont payé de leurs vies leurs convictions politiques.
Nous utilisons le mot gâchis juste parce qu’il n’y a pas de mot pour décrire cette impardonnable destruction d’un pays qu’on a pourtant cru défendre. Peut-on défendre des peuples contre leurs aspirations ?
Aujourd’hui avec le président Ouattara, l’espoir renait. La croissance est de retour de plus belle et les avancées sont notables. Déjà, les routes dans leur majorité sont en voie de réfection, de grands travaux tels que le pont Henri Konan Bedie, celui de Bouafle, le barrage de Buyo et plein d’autres investissements pourront témoigner du passage de l’enfant de Kong. Quand à Gbagbo et sa refondation, à oublier le plus vite possible.
Les ouvrages d’un président sont les seuls éléments dont se souviendra le peuple à chaque fois que référence sera faite de lui. Aucun souvenir positif de Laurent Gbagbo sauf si quelqu’un veut bien nous en citer.
Bonne fête de l’indépendance à tous et toutes pour les 43 ans nous dirions
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