Les victimes de la crise postélectorale doivent avoir des nuits très blanches. Apres le passage, peu honorable mais très remarqué de Danon Djedje il y a quelques semaines, c’est un autre ami et non des moindres de Koudou Gbagbo qui vient plonger les deux pieds joints dans la souffrance de ces pauvres populations qui ne se remettent pas de ce qui est en train de se dire et de se faire.
Le professeur Mamadou Koulibaly a définitivement choisit son électorat car n’ayant pas le temps des compassions envers des populations qui portent encore les traces de leur souffrance suite aux bombardements constants de leur quartier par les troupes de Laurent Gbagbo n’acceptant pas sa défaite électorale pourtant très claire au soir des élections.
Dans sa réaction après la libération de ses amis communistes, le professeur Mamadou Koulibaly est sans appel : « C’est une bonne nouvelle mais qui interroge nos libertés individuelles et notre conscience démocratique. On ne m’a pas expliqué à l’époque pourquoi ils étaient en prison». C’est comme rêver. Le professeur veut des explications sur l’arrestation ou pardon de la mise en sécurité des prisonniers pro-Gbagbo. Alors, nous sommes amenés à lui demander que faisait-il au Ghana à la suite des élections présidentielles et bien avant ? Pourquoi avait il fuit le pays face à la furie de Gbagbo et ses sbires. Ceux qui sont morts lors de la crise post électorale, ne sont pas assez nantis comme lui pour s’offrir une retraite dorée sur les côtes Ghanéennes et s’éloigner des menaces de morts. A l’opposé du sir Koulibaly, ils doivent faire au prix de leur vie face à la terreur qu’on leur proposait comme sanction à leurs convictions politiques.
Nous pouvons encore lui dire que la raison qui a conduit à l’arrestation des pro-Gbagbo est celle qui a fait qu’il est venu du Ghana pour constater la chute du pouvoir de son ami. Les propos de Mamadou Koulibaly ne sont pas des propos justes, ni dures mais ce sont des propos iniques et remplis de dédain envers des personnes qu’on espère voteront pour nous demain.
Aussi le professeur s’indigne en ces termes : « On ne nous expliquera pas non plus pourquoi ils sortent de prison sans jugement ». Nous on peut expliquer au professeur pourquoi ils sortent sans jugement. Mr le professeur, la société ivoirienne dont la classe politique est corrompue et vous n’en êtes pas une exception. Vous venez même de confirmer votre parti pris, peut être même active aux massacres de ses pauvres populations. Comme dit, ils sont sortis sans jugement à cause de vos mensonges et de votre manque de courage pour dire ici et là, les errements du pouvoir de votre ami Laurent Gbagbo. Ils sont sortis sans jugements parce que vous vous êtes battus et vous continuez de vous battre pour voir disparaitre les militants et sympathisants de Alassane Ouattara. A quelle fin ? Le temps nous dira dans vos songes et mensonges.
Mr le professeur, nous pensons que vous êtes un homme très méchant. Votre phrase suivante démontre même de votre haine envers ceux qui n’ont pas voté pour votre chapelle politique et nous vous citons : « Je pense que quand un président et son gouvernement peuvent emprisonner les gens sans raisons valables et les libérer de la même façon nous avons un grave déficit de justice». Vraiment Mr le professeur, c’est méchant. C’est méchant de voir que vous pensez être objectif en disant des insanités à l’encontre de ces populations qui pourtant ne vous détestent aucunement. C’est votre langage qu’ils ne comprennent et cette énième sortie ne sera pas du tout comprise. Raison pour laquelle cet article. Pourquoi, ne prenez vous pas votre temps avant de parler ? Vous parlez trop vite et généralement ce sont des flèches inutiles que vous lancez. Pour vous, Affi N’guessan et co ont été arrêtés sans raisons valables ? Le déficit de justice peut il se combler avec un déficit d’honnêteté ? La question est à vous.
Au juste, on se demande pourquoi vous faites de la politique. Votre politique est elle une occasion de régler des comptes à certaines populations ? Si vous croyez faire de la politique de cette façon alors Mamadou, nous vous conseillerons de sursoir à toute ambition parce que un président c’est tout sauf un revanchard à la langue de menteurs.
Notre déception est grande suite à cette sortie de trop et qui nous réconforte que vous n’êtes pas l’alternative qu’on pourrait croire.
Source :
