La Bataille Des Tranchées A Débuté Au FPI : Qui De Miaka Et De Affi Remportera La Course Au Pouvoir ? Ake N’gbo En Embuscade….

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C’est la course au pouvoir qui mène à la tour du pouvoir FPI. C’est la course au pouvoir. 100% FPI. On serait tenté de le dire. La fête a été de courte durée pour les protagonistes. Affi étant entre célébration et confirmation de son autorité alors que Miaka se trouve entre passation du pouvoir ou continuation du travail « bien fait » comme le soutient son entourage. Lementor.net a eu des brides de cette confrontation qui risque de transformer le FPI en loque politique.

Un connaisseur de la maison Bleu que nous avons approché est formel : « aujourd’hui au FPI, les initiés savent que Laurent Gbagbo est bel et bien hors circuit avec son affaire de la Haye. Nous ne voyons pas comment Laurent Gbagbo  pourra participer aux élections de 2015. C’est parfaitement su par la direction actuelle comme par la branche en exile. Aujourd’hui, le vrai combat est de se tirer les dividendes d’une probable libération de Gbagbo, qui ne peut être obtenue qu’avec un compromis politique. Pour être vu comme le sauveur, il faudra maitriser l’appareil politique qu’est le FPI. C’est en cela que Miaka et Affi risquent de ne pas trouver de compris. Chacun y joue son avenir politique mais aussi chacun représente une branche du FPI, qui croit aimer le parti mieux que l’autre. Cette bataille est inévitable. » S’est exprimé P.K de la galaxie patriotique.

Le véritable combat donc entre les pro-Affi et les pro-Miaka est celui de la succession de Laurent Gbagbo. Déjà, selon les mêmes sources, la phrase d’Affi : « « Nous allons changer la politique tordue de la Cote d’Ivoire » s’adresserait plus au FPI, vu la gestion de Miaka qu’au gouvernement actuel. Des pourparlers sont en cours pour essayer de calmer les différents clans qui ont déjà dégainé les armes afin de pouvoir prendre la tête du FPI, qui de plus est un parti moribond.

Déjà, la paternité de la libération des 14 ou 12 pro-Gbagbo (selon nos sensibilités) fait rage. De source journalistique, le professeur Ake N’gbo serait le cerveau derrière cette libération, qui de plus ne cache pas sa volonté de trouver une solution politique à ce que vit la Côte d’Ivoire. D’autres, par contre trouvent que c’est le bureau intérimaire qui est derrière cette victoire. Dans ce cafouillage, on aimerait comprendre et savoir la véritable position du professeur Ake N’gbo. Si dorénavant, il nourrit des ambitions, le FPI risque de connaitre sa TROIKA. Situation qui aboutirait à une explosion et implosion du parti de Gbagbo. Certains voient l’intrusion du professeur Ake N’gbo dans les négociations comme l’application même de la volonté de Simone qui n’a jamais caché son admiration pour le professeur d’économétrie. Elle, de la prison, aimerait avoir son mot à dire. N’a-t-elle pas pendant une décennie caressée le secret espoir de monter sur le fauteuil présidentiel ? A défaut d’être sur le terrain, un cheval de Troie ferait son affaire. Les différentes hypothèses de l’après Gbagbo ne présagent de rien de positif pour ce parti qui a trainé tout un pays dans ses pages les plus sombres de son histoire.

Quant à Miaka, l’homme n’a pas trop attendu pour se faire entendre. Dans ses phrases, on sent la hantise mais aussi la difficulté qu’il fera si dorénavant il doit passer le relais à Affi. C’est sur le site de son bon petit eventnews.tv que l’éternel intérimaire a décidé d’ouvrir le front. A la simple question de savoir quels étaient ses sentiments à la libération de ses camarades, voici la réponse somme toute malicieuse de Miaka : « Tout d’abord, il faut savoir que c’est au pied levé que nous avons organisé l’accueil de ces camarades. Au fur et à mesure que nous allons avancer, les choses vont se diluer et on verra. Pour l’instant, on nous dit que c’est seulement des libertés provisoires. On attend que les fêtes passent afin que notre secrétaire national chargé des affaires juridiques nous explique tous les détails de ces libérations. Notamment quelles sont les restrictions qu’on leur impose. En tout cas comme c’était la grande foule hier, on n’a pas eu le temps de discuter de tous ces détails. Retenez que c’était la joie et l’émotion des retrouvailles. Sur le plan physique, nos camarades se portent apparemment tous bien. ». Cette réponse aussi gentille qu’elle soit est la clé de l’espoir de Miaka de se maintenir à la tête du FPI. Il espère que la justice puisse empêcher Affi de reprendre directement les rênes du parti. Ce qui risque d’arriver car la liberté provisoire à des restrictions. Miaka le sait, Affi le sait mais la bataille pour le contrôle du parti nécessite pour les deux, peut etre les trois de conduire au jour le jour le FPI. La confrontation s’annonce épique…

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