Dès leur libération des geôles du nord le 05 août dernier, les proches de Laurent Gbagbo ancien Chef de l’Etat ivoirien, se sont rendu le lendemain au siège de leur parti à Abidjan pour s’adresser à leurs camarades. Cette rencontre, comme de nombreuses autres que le Front Populaire Ivoirien (FPI), a initié depuis la chute de Laurent Gbagbo, a permis de mettre à nu, le visage réel des militants et dirigeants de ce parti. Des personnes qui, on ne sait avec quelle potion, donnent le sentiment d’être tous ou presque envoutés, ou possédés. L’on se rappelle encore les propos tenus par l’ex-président du Conseil constitutionnel Paul Yao N’dré après la crise poste électorale: « satan nous a tous possédés », avait-il dit. Et il n’a pas eu tort de le dire, parlant des actes d’ignominie, des décisions injustes et des propos guerriers qui ont caractérisé leur présence au pouvoir. Au siège de leur parti il y a trois jours les militants du parti de Gbagbo ont encore prouvé qu’ils demeurent « possédés ». Et trainent avec eux, ce qui pourrait être qualifié de quatre (4) grosses plaies béantes qui pourrissent toute la formation. Les militants du FPI trainent avec eux premièrement, la traitrise. Tous les ivoiriens sans exception voire le monde entier savent que les militants du parti de Laurent Gbagbo ne respectent jamais la parole donnée. Ils ne peuvent donc jamais être des partenaires à qui l’on peut se fier. Mille et une fois en Côte d’Ivoire le FPI avec Laurent Gbagbo himself à la tête, a déjà trahi la presque totalité des formations politiques majeures du pays. De fait, personne ne croit en les dirigeants du FPI désormais lorsqu’ils font une sortie. La deuxième grosse plaie que traine le FPI, est l’absence d’humilité qui caractérise ses militants. Bien que tombés dans les erreurs et enfoncés jusqu’au cou, les refondateurs refusent toujours de s’abaisser devant le peuple ivoirien et lui présenter des excuses méritées. Ils prennent à la limite en horreur l’acte d’humilité qui consiste, à fléchir les genoux pour demander pardon aux ivoiriens et aux populations vivants en Côte d’Ivoire, à qui ils ont pût d’une façon ou d’une autre causé du tort. Le troisième gros défaut des militants du FPI, c’est le refus de la reconnaissance du bien qui leur est fait. Les militants du FPI, refusent jusque-là de dire merci à la justice ivoirienne qui a accordé une liberté provisoire à 14 des leurs. De plus, sans même avoir reconnu l’acte de magnanimité du pouvoir actuel, sans même avoir dit ne serait-ce que merci au passage au Président de la République Alassane Ouattara garant de toutes les institutions, ils réclament la remise en liberté d’autres prisonniers. Un peu comme si tous les actes posés en leur faveur ne signifient absolument rien. Ils refusent de reconnaitre que les prisonniers libérés le lundi dernier constituent la troisième vague de prisonniers libérés dans leurs camps. Ils ont enlevé totalement dans leurs esprits que ces actes de libérations sont des actes majeurs à magnifier. Surtout que les prisonniers libérés sont des personnes qui, au terme d’une élection qu’elles ont démocratiquement perdu voulaient confisquer le pouvoir. Le quatrième défaut qui pourrit jusque-là l’existence du FPI, c’est l’obstination de ses militants à revendiquer sans cesse le fauteuil présidentiel perdu dans les urnes et à la loyale. Depuis la fin de la crise poste électorale, les attaques contre la Côte d’Ivoire et les tentatives de déstabilisation survenues sont toutes ou presque mises sur le compte des militants du FPI. Certains d’entre eux ont été pour la circonstance mis aux arrêts. Au total, si les refondateurs font une cure de comportement et se débarrassent de ces vilains défauts, il est certain qu’ils deviendront sociables. Et les ivoiriens sans aucune distinction, pourront commencer à les considérer comme des citoyens semblables a tous les autres.
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