C’est une information rapportée par notre confrère l’éléphant déchainé dans sa publication du 27 Août 2013. La colère du jeune-vieux KKB, toujours président de la Jpdci malgré la limite d’âge serait en colère avec son père Bédié parce que celui-ci lui aurait dénié la chance de devenir un ministre de la république. KKB aurait par deux fois subit le Non mais !!! de Bédié face à la volonté affichée de Guillaume Soro de faire de KKB un membre du gouvernement.
La mésaventure de KKB aurait débuté avec le premier gouvernement Ouattara, formé dans des conditions difficiles depuis le golf hôtel. Ainsi, le PAN aurait remis une liste de cadres du Pdci avec KKB en bonne place au président du Pdci pour faire le tri. C’est un trait rouge sur le nom de KKB qui est retourné au premier ministre d’alors Guillaume Soro. Les raisons ? Nul ne le sait. Ce serait donc pour manifester son désarroi que KKB se serait rendu en « dindon de la farce » à la mairie de Cocody pour s’établir son extrait de naissance en période de crise. A cette époque, KKB était à la tête de la jeunesse du Rhdp. La tension était vive et vous conviendrez avec nous qu’Abidjan était un sens interdit pour tous ceux qui soutenaient le candidat Ouattara.
Le spleen de KKB va s’accentuer, toujours selon ce journal lorsque sur recommandation du président, le premier ministre d’alors Guillaume Soro engage la formation du gouvernement Ouattara 2. Là encore, Soro n’oublie pas son promotionnaire de la fac qui de toute évidence avait besoin d’un coup de pouce pour sortir d’entre les jambes des vieux-jeunes qui pullulent au Pdci et qui, pour rien au monde n’aurait fait la place au futur députe de port-bouet. Refus total de Bédié. Le journal ne donne véritablement pas le motif des refus de Bédié. Toujours est-il que KKB traverse une période difficile, insupportable après le deuxième gouvernement. Prend son mal en patience. Peut-être que c’est depuis cette époque que le natif de Lakota s’est déclaré apte à briguer le fauteuil présidentiel du Pdci.
Les députations arrivent, KKB est convaincu par sa marraine, le maire de Port-Bouet Hortense Aka Angui de se présenter aux législatives. Question de réparer une frustration ? Une injustice ? KKB accepte. Bien qu’étant pas « chef de terre » à port-bouet, les militants du rhdp lui faut confiance avec un colistier. KKB entre au parlement. Mais cette direction n’avait jamais effleuré son esprit. Il croyait dur comme fer que cette fois-ci était la bonne et qu’il devrait être ministre. Légitime, nous le pensons sincèrement. Le député a dû avoir de nuits blanches.
C’est donc couteau entre les dents que KKB décide de trouver à Bédié un remplaçant. De déclaration à déclaration tapageuse avant d’arriver à déclaration mensongère, KKB réussit le tour de force de retourner une partie de l’opinion contre lui pourtant adulé par ses frères et sœurs du Rhdp. La colère est mauvaise conseillère de toute évidence.
KKB frustré ? De multiples sources le confirment. Qu’en est-il de Djedje Mady ? Selon des SGBI*, la primature et l’assemblée nationale ont été poliment refusés à Alphonse Djedje Mady, qui lui, ne se voit pas à la tête d’une autre institution à part les deux précitées. Entre Mady et KKB, tous originaires de l’ouest (Saioua et Lakota), les peines sont partagées. Le parallèle est fait. Ils arrivent vite à la conclusion que Bédié est l’obstacle à leur épanouissement politique. Le cas Mady plus préoccupant avec ses 68 ans cette année.
Bédié ? Il faut s’en débarrasser d’où la cacophonie actuelle au sein du vieux parti. L’application des textes demeurent donc une farce. Bédié le sait, KKB et Mady aussi. La lutte continue.
- SGBI : Source généralement bien informée
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