Crise Postélectorale : Les crimes De Gbagbo, Affi Et du Fpi

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Si les Ivoiriens ont pardonné, ils oublieront difficilement ces crimes du Front populaire ivoirien, encore frais dans les mémoires. Loin de nous toute intention de remuer le couteau dans la plaie ! Mais la surenchère du Front populaire ivoirien (Fpi) exige  qu’il  lui  soit  souvent  rappelé l’abîme dans lequel ce parti a précipité la Côte d’Ivoire, après la présidentielle de2010. En refusant de reconnaître sa défaite à la suite d’une élection pourtant certifiée par l’Onu, Laurent Gbagbo, président fondateur du Fpi aura commis le péché originel. Un crime prémédité. Le13 octobre 2010, à quelques deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat du Fpi avait bien prévenu les Ivoiriens de son projet funeste. Il confiait à François Soudan de l’hebdomadaire ‘’Jeune Afrique’’ : «j’y suis, j’y reste». Les frontistes ne sont pas parvenus à confisquer le pouvoir, mais ils traînent derrière eux le lourd boulet des3000 morts de cette crise postélectorale. Abobo n’oubliera pas de sitôt ce 3mai 2011 où l’armée, sous Gbagbo, massacra sept femmes dans un marché. A ce crime, il faut ajouter le cynisme du Fpi qui le poussa jusqu’à qualifier la boucherie de montage ! Mais Gbagbo et ses amis n’en sont pas restés là. Ils brûleront vif des personnes en application d’un non moins cynique article 125. Entendez, du pétrole à 100 Fcfa et une boîte d’allumettes à 25 Fcfa pour faire un bûcher. Ainsi d’innocentes personnes ont elles été calcinées à Yopougon, sous le regard complaisant des forces de l’ordre. Le comble, c’est que même défait, le Fpi n’a pas cessé d’endeuiller le pays qu’il prétend aimer. Les enquêtes du ministère de l’Intérieur ont révélé que les attaques de l’armée ivoirienne, dans le deuxième semestre de 2012 étaient perpétrées par des pro-Gbagbo. Dans la nuit du 4 au 5août 2012, deux attaques visant un commissariat  de  police  et  un  poste  de contrôle militaire à Yopougon, faisaient au total cinq morts et plusieurs blessés. Le lendemain,  c’est  le  camp  militaire d’Akouédo qui est pris pour cible. Le ministère de la Défense établit un bilan de sept morts et cinq blessés. Le lundi 13août, une autre attaque contre les soldats ivoiriens du poste de Pékambly, à la frontière du Liberia, par des hommes en armes venus du pays voisin, fait au moins un blessé parmi les Frci. Faut-il rappeler que dans la nuit du 10 au 15 août, une tentative d’attaque d’éléments en arme avait été déjouée par l’armée ivoirienne à Grand-Bassam. En juin 2012, huit civils ont été tués, au cours d’une attaque menée le vendredi 8 juin dans le sud-ouest du pays et qui a fait sept morts parmi les Casques bleus nigériens et un mort dans l’armée ivoirienne. Cette agression avait jeté le lendemain sur les routes des centaines de villageois. Même si le Fpi nie ces crimes, une forte présomption pèse sur lui, au regard du discours guerriers tenus par ses dirigeants à ce moment-là. « On nous  demande  d’attendre  cinq  ans. Nous n’allons pas attendre cinq… », avait lancé le 18 février 2012, Laurent Akoun, secrétaire général du Fpi, au Qg de campagne de Laurent Gbagbo, à Cocody. Autre fait curieux qui conforte l’idée de l’implication du Fpi dans ces agressions, c’est que ces attaques ont quasiment  cessé,  après  l’arrestation d’une partie de la direction du parti. Un indice qui montre bien que le parti fondé par Laurent Gbagbo ne joue pas franc -jeu.

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