Il y’a quelques mois de cela, Lementor.net, analysant des écrits de Doumbia Major avait alerté les internautes et les ivoiriens sur les manœuvres du compagnon de tout les temps de feu le Major Ibrahim Coulibaly dit IB. Le mis en cause s’était défendu comme un beau diable pour clamer son innocence, se défendant d’être un libre penseur. Cependant, les derniers événements semblent confondre celui qui luttait à Blé Goudé la paternité de « l’introduction de la machette » dans les cités universitaires et sur les campus.
De quoi s’agit-il ? Selon une source policière jointe au Congo, des informations ont été données à la police Congolaise sur la présence de trois ivoiriens à la recherche de personnes capables de leur « apporter un appui militaire en Cote d’Ivoire ». Suivant les traces de ces personnes, la police Congolaise a mis le grappin sur ces trois individus. Après plusieurs interrogations, ces derniers ont indiqué agir pour le compte de Doumbia Major. C’est ainsi qu’un piège est tendu à ce dernier qui se rend précipitamment au Congo et tombe à son tour dans les filets de la police Congolaise. La police Congolaise qui ne veut pas se mettre la Côte d’Ivoire à dos, expulse les trois premiers suspects vers la Cote d’Ivoire. Pour preuves insuffisantes, elle expulse également Doumbia Major vers son pays d’exile.
Le mis en cause voulant comme à son habitude se dérober de la vérité à pondu un post sur sa page facebook, pour se dédouaner « C’est la gorge nouée par l’émotion que j’adresse mes remerciements à vous tous qui m’avez apportés votre soutien pendant l’épreuve que mes trois frères et moi-même venons de traverser au Congo. Je suis rentré sur Paris ce Matin, expulsé du Congo pour une prétendue activité de mercenaire. Mes trois frères ont été expulsés, la veille, en destination de la Côte d’Ivoire. Mon jeune frère qui a le plus de traits de ressemblance avec moi et qui n’avait pas son passeport sur lui lors de son expulsion est rentré au pays avec un billet air-ivoire portant le nom Doumbia Major (ce n’est pas moi). Merci, merci et merci à vous tous ! Que Dieu vous bénisse ; vous avez été formidables ! La lutte continue! » Écrit-il.
Mais à y voir de près, Major c’est encore une fois planté ! Lui qui prétend que sa tête est mise à prix, comment peut il accepter que son frère, qui dit il a de forts traits de ressemblance avec lui retourne en Côte d’Ivoire avec un passeport portant son nom ? Même si cela est le cas, pourquoi son frère se déplace-t-il avec de faux papiers ? Quel est l’emprunte que porte ce passeport ? Non ! Que Doumbia Major parte chercher d’autres arguments.
Toujours selon notre contact au sein de la police Congolaise Major qui traine un problème de cœur avait été hospitalisé avant d’être relâché et expulsé grâce à l’intervention de certains de ses soutiens tant en Afrique qu’en Europe. En effet, pour qui connait le passé récent de cet activiste ses liens avec « IB » lui ont permit de tisser assez de relations avec les réseaux mafieux de déstabilisateurs des pays Africains, des vendeurs d’armes et de mercenaires. Ses échanges fréquents avec le mercenaire Bernard Doza arrêté et placé en garde à vue jeudi 11 septembre 2008 en France, pour son implication auprès de certains officiers de l’armée ivoirienne seraient membres du MNR (Mouvement national révolutionnaire), qui préparait des attaques contre la Cote d’Ivoire. Bernard Doza étant d’ailleurs avec Doumbia Major promoteurs de ce mouvement. C’est donc dans le cadre la continuité de l’œuvre de son maitre et compagnon le major IB, que Major a décidé d’aller jusqu’au Congo pour mieux préparer son opération militaire là où avec IB ils ont échoué plus d’une dizaine de fois entre 2002 et 2010.
Mais pourquoi aller jusqu’au Congo ? la réponse est simple le Ghana, le Burkina, le Mali, la Guinée, le Libéria et même le Togo et le Bénin ne sont plus des zones favorables pour recruter des mercenaires contre la Cote d’Ivoire, il faut donc explorer de nouvelles zones où rodent encore des mercenaires ou des militaires qui ont encore la soif de la guerre.
Pour l’instant, les autorités ivoiriennes attendent d’en savoir plus sur cette affaire à partir du rapport de la police Congolaise et Interpol. L’avenir nous situera bientôt.
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