L’ex-ministre de l’Intégration africaine Adama Bictogo était face à la presse ce mardi pour commenter l’actualité nationale et internationale, dans le cadre du presse-club organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI).
Abordant à la fois plusieurs questions de l’heure, il a indiqué que même s’il n’avait pas participé au dialogue entre le FPI et le gouvernement, il estime que le FPI doit savoir qu’en matière de discussion il faut savoir raison gardée. Pour Bictogo, même si il appartient au gouvernement de faire de gros efforts pour ramener le FPI à la raison, il appartient aux dirigeants du FPI de faire preuve de sagesse et de lucidité.
Parlant de son parti le RDR, il a affirmé que ce parti est victime de ce qui arrive aux partis politiques qui viennent au pouvoir après avoir longtemps duré dans l’opposition. « La direction n’a pas su être à l’écoute des militants lorsque le parti a accédé au pouvoir », a-t-il dit c’est pourquoi il appelle à la restructuration du parti tant à la base qu’au sommet en prenant soin de se muer en un parti ouvert et rassembleur.
S’agissant du PDCI et de l’avenir du RHDP, l’invité du jour s’est voulu plus clair. « Le débat qui a court au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) reflète le principe de la démocratie. Le choix du PDCI au sortir du congrès d’octobre sera accompagné par le RDR. Il y’a certes un déficit de communication interne entre les alliés et je pense que les alliés doivent y remédier car cette alliance doit être forte pour l’avenir du pays. »
Bictogo est revenu sur sa sortie du gouvernement et a indiqué être innocent dans l’affaire des déchets toxiques. Mieux, il a indiqué que son départ était concerté et avait pour souci de ne pas embarrasser le chef de l’Etat.
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