Usage De La Langue Traditionnelle En Politique : Le FPI, Affi N’guessan Et L’unité Nationale

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Est un acte désespéré de vouloir confirmer sa paternité ? Nous nous posons la question de savoir ce qui a bien pu motiver Affi N’guessan président du FPI  à prendre parole dans une manifestation politique et  publique dans la langue locale, celle de sa mère, L’Agni. L’acte est un acte de portée très grande vue son implication d’avec l’unité nationale que tous les partis politiques sont sensés respecter.

Dans une tournée de mobilisation dixit le FPI, qui l’a conduit dans plusieurs localités de la Côte d’Ivoire, le prisonnier de Bouna est arrivé dans sa région natale Bongouanou où naturellement ses parents l’attendaient après tout ce temps passé en prison. Apres donc avoir reçu en privée ses proches où la langue Agni a été naturellement utilisée sans choquer, AFFI s’est ensuite dirigé sur la place publique pour un autre meeting cette fois ouvert au grand public. C’est ainsi que le natif de Bongouanou surpris l’assistance en s’adressant à la foule en Agni. L’acte est déplacé et de nature à compromettre l’unité nationale tant recherchée. A qui Affi N’guessan s’adressait il lors de son message ? Aux Agni de sa ville natale uniquement ou aux Ivoiriens dans leur ensemble ? Véritablement, Affi n’a rien retenue de son séjour carcéral. Comment sait-il si dans cette foule des personnes étrangères à sa langue maternelle et qui pourraient l’estimer s’y trouvent ? Affi est un tribaliste qui n’a pas pu contenir son instinct grégaire et villageois. La Côte d’Ivoire a encore du chemin à parcourir avec des chefs de tribus  à la place d’hommes politiques.

Que deviendrait la Côte d’Ivoire si chaque leader politique voulait s’exprimer en public dans la langue de ses ancêtres ou dans la langue locale qu’on comprend au mieux ? Parler une langue fait-elle de celui qui la parle un fils de ce terroir ? Nous répondons par NON car le nombre d’Ivoiriens qui sont des experts dans des langues étrangères vient pour contester cette théorie. Parler l’Agni à Bongouanou n’est pas une garanti de son appartenance au peuple Agni. Qu’Affi se détrompe, ce n’est pas comme ça qu’on pourra construire notre pays.

Pour rappel, le président Bédié lors de la campagne de Ado avait adressé un message en Baoule aux chefs traditionnels mais le cadre était strictement privé et ne peut se comparer à cette entorse à notre unité nationale, une fois de plus et par les même.

Véritablement, la Côte d’Ivoire ne peut compter sur ce parti sectaire, tribal et régionaliste qu’est le FPI.

Nous partageons la peine des autres peuples vivant dans cette localité paisible de Bongouanou et qui ont du se sentir rejeter par le FPI et son président avec ce dialogue dont on niait a certain le droit d’y participer.

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