Face à La Politique Du Ventre De La Direction Du FPI : La Grosse Colère Des Militants !

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Les derniers développements de l’actualité politique auront permis de déceler un état de fait qui intrigue à plus d’un titre. La direction du Front populaire ivoirien(FPI) est en train de verser dans ce qu’il y a lieu d’appeler la politique du ventre. Ramant à contre courant des questions essentielles de la vie de leur parti et de la nation, les responsables du FPI priorisent leurs intérêts personnels. Les récentes sorties du président du Front populaire et consorts étayent notre propos. A la faveur de la relance du dialogue républicain, les cadres de la formation politique au sigle à la rose se sont englués dans une monomanie…agaçante. Affi N’Guessan n’est pas allé du dos de la cuillère pour exiger que l’on lui verse, « avant tout », ses indemnités de premier ministre. Il n’a également eu de cesse de crier à tout va qu’il faut « rapidement » financer son parti. A peine si Affi ne donne dans une sorte de chantage et de diversion pour parvenir aux fins «alimentaires » de la structure dont il tient les rênes. Cette démarche, propre aux politiciens du ventre, ne va pas sans heurter la sensibilité des militants de base du FPI. Les propos suivants de N. Naclan, membre du bureau local du FPI aux II Plateaux-Agban, montrent à quel point l’indignation et la colère des frontistes sont grandes : « Les responsables de notre parti font semblant de lutter pour les intérêts du FPI. A la vérité, ils se « battent » pour être à l’abri de tout besoin. Ils « grouillent » afin que les gouvernants les aident à survivre. Affi N’Guessan et autres font la politique de la « mangécratie ». Et c’est dommage ». Comme cet aficionado du Woody de Mama, ils sont nombreux les militants du FPI qui stigmatisent la mendicité à laquelle s’adonne la direction de leur parti. Désappointée également, Lago C.alias « 100% FPI », coiffeuse, estime que « cette démarche honteuse et égoïste » des dirigeants du parti est« une porte ouverte au désordre au sein du parti ». Quant à Adelaïde K., étudiante, elle s’insurge contre le fait que « des responsables du FPI rencontrent discrètement certaines autorités gouvernementales pour s’engraisser ». A l’en croire, ces cadres du parti jettent l’opprobre sur le FPI. « On ne peut pas comprendre que des responsables du FPI fassent pratiquement la courbette devant les autorités au nom de leurs petits égos. S’ils continuent de « salir » l’image du parti, nous allons les vomir. Parce que leur attitude peut avoir une incidence sur les objectifs futurs et autres défis essentiels tels que la reconquête du Pouvoir d’Etat », a-t-elle poursuivi. Séraphin G., ancien animateur d’agora, ne dira pas le contraire. Selon lui, en se sustentant sournoisement aux mamelles du Pouvoir, les responsables du FPI signent à phtisie la mort de leur parti. « Nous serons obligés de nous « soulever » contre ces bassesses », a lâché, sans sourciller, notre interlocuteur. Comme quoi, la politique du ventre entretenue par la direction du FPI navre et inquiète la base. Il ne serait donc pas exagéré d’arguer que la disgrâce d’Affi, Miaka, Kodjo, Sangaré et autres n’est pas loin.

 

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