Refus D’extrader Simone Gbagbo – Abehi, Dogbo Ble, Ble Goude Charles : Les Autres Heureux Suite A La Décision Du Président Ouattara

0
24

Ceux qui sont sauvés par la mesure de Ouattara

La Côte d’Ivoire ne transfèrera pas Simone Gbagbo devant la Cour pénale internationale à La Haye. En dépit du mandat de son arrêt lancé contre l’ex-première dame. Le gouvernement ivoirien l’a annoncé vendredi 20 septembre dernier, estimant que, désormais, « les conditions d’un procès juste et équitable sont garanties ». Simone Gbabgo est poursuivie comme son mari, l’ex-président Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité après les violences postélectorales de 2010-2011. Aussi, par la voix du garde des sceaux, ministre de la justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly, qui l’a confirmé sur les antennes de la télévision nationale qu’un mandat d’arrêt contre Blé Goudé avait bel et bien été émis par la Cour pénale internationale(CPI). Mais au delà de cette confirmation sans surprise survenue lors du journal de 20 heures et des annonces de bonne santé de l’ancien leader de la galaxie patriotique gardé en « résidence protégée », des sources proches du dossier indiquent qu’à l’image de Simone Gbagbo, Blé Goudé subira le même traitement, une non livraison à la Haye et son jugement en terre ivoirienne si la procédure lancée contre lui par Abidjan se poursuivait. Ainsi, tous ceux qui sont présumés coupables donc passibles de poursuites judiciaires dans les deux camps ont la même chance de ne plus être conduits devant la juridiction pénale internationale, si d’aventure ils étaient tous reconnus coupables. Ainsi, outre Charles Blé Goudé et Simone Gbagbo, le général Brunot Dogbo Blé, le commandant Anselme Seka Seka ne seront pas transférés à la Haye. Même les chefs de guerre éventuellement dans le collimateur de la CPI bénéficieront eux aussi de la protection due par cette mesure de l’Etat de Côte d’Ivoire. Amadé Ourémi, lui aussi pris dans les forêts du Mont Péko sur qui pèse plusieurs chefs d’accusation pourrait ainsi être jugé en Côte d’Ivoire. Parce que désormais «les conditions d’une justice équitable » sont garanties. Le gouvernement ivoirien aura mis plus d’un an et demi à répondre à la CPI et les tentatives de pression de laCour en rendant publique la procédure n’y auront rien fait. On savait Alassane Ouattara agacé par la lenteur du dossier de Laurent Gbagbo devant les juges de la Cour pénale internationale. Cette juridiction est d’ailleurs de plus en plus critiquée parles chefs d’Etat africains. Envoyer une deuxième personnalité ivoirienne à La Haye aurait donc été mal perçu par les pairs d’Alassane Ouattara. Après la reprise du dialogue politique avec le FPI, le pouvoir entend aussi faire un geste d’apaisement en procédant à une décrispation du climat social.

Auteur :

Source :

Commentaires facebook

Mettez votre commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here