Ils ont rêvé. Grand nous dirons. Mais ils ont rêvé sans paravent. La chute libre de la mésaventure politique à laquelle ils ont bien voulu prendre part leur a laissé un goût amer pas sur les lèvres mais dans le fin fond de leurs âmes et carrières politiques. Avec du recul, on se demande encore et toujours cette question : qui les a blagué ? Qui a donc pu chuchoter à l’oreille de Mady qu’il était l’homme de la situation ? Qui est ce méchant qui a dit à KKB de se battre sans élégance contre son père politique ? ne dit-on pas que le meilleur conseiller d’un être humain demeure lui-même ? Se sont-ils suffisamment consultés dans leurs forts intérieurs avant de partager des opinions basées et truffées de faux ? Kouadio Bertin et Djedje Mady devraient s’en prendre à eux même. A leur boulimie et à leur manque de visibilité et de lisibilité politique. Les dindons de la farce à tout point de vue. Comment se réveiller avec l’idée qu’on pourra battre un vieux briscard de la trempe de Bédié en structurant sa campagne sur des sorties médiatiques. Sorties aussi inopportunes qu’infondées. Bédié est vieux certes mais le Pdci dans sa configuration actuelle ne pourra prospérer sans sa vision, son aide.
18 millions de nos francs pour une défaite prévisible et assurée à des milliers de mètres. Dieu seul sait le nombre d’écoliers qui auraient baisé les mains de Kouadio et Mady s’ils avaient offert ces 36 millions comme fond de roulement d’une hypothétique cantine pour les deux années à venir dans leur circonscription respective. Jamais en Côte d’Ivoire, une défaite n’a coûté autant chère que celles offertes aux militants de l’ARD-PDCI.
Encore une fois, qui a donc blagué Kouadio Bertin et Djedje Mady ? Surement les interventions de multitudes de militants, inconnus de surcroit, en leurs faveurs sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et autres. Les commentaires en dessous des déclarations très enlevées et révoltées des jeunes-vieux laissaient entrevoir que le XIIème congres du Pdci serait celui des grands dangers. Au final, une promenade de santé en règle pour le vieux-jeune.
Où sont donc passés tous ses secrétaires de sections qui plus le congres approchait, plus donnaient de la voix pour ne pas dire se faisaient menaçants. Ou sont donc passés ceux qui menaçaient de faire voir des vertes et des pas mures à N’zueba et ses « suiveurs ». Cette question trottine à coup sûr dans les méninges des enfants d’oume et d’Issia au lendemain d’une déculotté dont nul n’a souvenir en Côte d’Ivoire.
3%, c’est une honte à supporter tout au long de leur carrière politique. 3% malgré les 200 délégués qui avaient signifié en appui à leur candidature. Combien tout ce cirque a pu bien coûter aux députés Kouadio et Mady ?
Quant à celui qui est soupçonné d’être le maitre d’œuvre de ce tintamarre, une déclaration touffue, illisible et incompréhensible digne de personnes jamais responsables assez pour se mettre au-devant des troubles qu’ils fomentent aura suffi.
KKB et Mady entre vos quatre murs cette question est à vous : Tout ce bruit pour ça ?
Bonne retraite politique à vous
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