Vie Des Partis Politiques Ivoiriens: Le Temps D’un Nouveau Départ

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Alors que les statuts des partis politiques ivoiriens prévoient un congrès tous les 5 ans, beaucoup d’entre eux ont passé le cap des 10 ans sans congrès, donc sans renouvellement de leurs instances dirigeantes.

Du 3 au 6 octobre2013, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci a organisé son congrès ordinaire avec à la clé, la reconduction de son président sortant, Henri Konan Bédié, qui affrontait son plus proche collaborateur, Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général et Kouadio Konan Bertin, président des jeunes. Le dernier congrès de ce parti date de 2002, soit trois ans après le coup d’Etat qui l’a balayé du pouvoir, perpétré par le général Robert Guéi et ‘’ses jeunes gens’’. Avant le parti de l’éléphant, seul le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) est sorti de l’illégalité depuis son 4econgrès ordinaire qui s’est tenu du 11 au 13 janvier2013 et qui a vu l’élection de Daniel Aka Ahizi à la présidence de ce parti, en lieu et place de Francis Wodié, nommé président du Conseil constitutionnel dirigé, jusque-là, par Paul Yao N’Dré. Au fait, les statuts desdits partis stipulent qu’un congrès est organisé tous les cinq ans. Depuis hier, les dirigeants de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) qui annoncent un pré-congrès, les jours à venir à Grand-Bassam, projettent un congrès ordinaire en décembre prochain. Le dernier congrès a été organisé il y a onze ans. Entretemps, ce parti a perdu, à la faveur de la rébellion de2002, son leader et fondateur, le général Robert Guéi, accusé par le pouvoir Fpi d’être l’instigateur d’un coup de force. Quant au Rassemblement des républicains (Rdr), il y a quatorze ans qu’on n’a pas entendu parler de congrès pour le renouvellement de ses instances. Parvenu au pouvoir 17 ans après sa création et, le parti de la Case fait face à la dure réalité de l’exercice du pouvoir. Depuis quelques jours, le secrétaire général, Amadou Soumahoro et son équipe sont à pied d’œuvre en vue d’un congrès dans la perspective des élections générales de 2015.Au Front populaire ivoirien(Fpi), ex-parti au pouvoir, les préoccupations semblent se limiter à la libération du fondateur, Laurent Gbagbo et de son épouse Simone. Pourtant, depuis2001, le parti à la Rose n’a pas organisé de congrès. Ainsi va la vie des principaux partis politiques ivoiriens qui, après la longue crise, sortent peu à peu de l’illégalité pour des raisons diverses. En ligne de mire : les élections générales de2015. Chacun voulant les aborder avec ses meilleurs atouts. C’est, en somme, le temps d’un nouveau départ, dans le respect des statuts des partis politiques ivoiriens.

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