Max Gradel (Milieu De Terrain Des Eléphants) : « Le Mondial Au Brésil, Nous Y Tenons ! »

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Fier de revendiquer ses deux années passées au sein des Eléphants, Max Gradel fait figure de plus ancien de la jeune génération promise à perpétuer l’héritage des devanciers. Max a les dents longues et veut gravir les échelons en s’invitant au Mondial brésilien de juin 2014.

Vous êtes pensionnaire de la sélection ivoirienne depuis deux années. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont !

Oui. Ca passe vite mais le plus important, c’est de prendre plaisir à répondre présent chaque fois qu’on est appelé par le Sélectionneur.

Il y a eu des moments difficiles. Notamment, cette rupture des ligaments croisés qui vous a éloigné du terrain pendant des mois. Comment avez-vous vécu cette infortune ?

Ca été un coup dur qui m’a freiné dans mon élan. Ca n’a pas été facile à gérer, d’autant que je me sentais physiquement prêt à entamer la saison. Mais à présent, c’est un vieux souvenir et je suis heureux d’être revenu à la compétition en recouvrant toutes mes capacités.

Mais le bilan est plutôt flatteur pour vous. Parce qu’en deux années, vous disputez une finale de CAN et vous êtes à présent à la porte d’un Mondial !

Je reconnais que c’est un bilan flatteur et je remercie la providence pour cela. Mais c’est aussi grâce au travail. Il faut faire beaucoup de sacrifices pour atteindre le sommet et je pense que ce qui m’arrive est la récompense du travail.

Vous faites partie de la jeune génération mais vous avez un vécu en sélection qui est indéniable. Vous êtes un cadre à présent ?

Le Président de la FIF me surnomme « nouveau doyen » et le vice-président m’appelle « nouveau cadre » (rires). Mais je prends cela avec beaucoup de sérénité. Parce qu’il me faut garder la tête froide, travailler encore plus pour qu’un jour je devienne un leader de la sélection ivoirienne.

Vous n’y êtes pour rien dans la convocation de Diomandé qui évolue avec vous à l’AS Saint-Etienne ?

Non ! J’ai tout juste été contacté par le Sélectionneur qui voulait savoir comment il se comportait en groupe. Je lui ai donné mon avis. Après, j’ai constaté que Diomandé a été appelé en sélection. Ce qui est toujours bien pour un jeune joueur. J’ai vécu la même situation et cela m’a été bénéfique d’assumer la responsabilité de représenter mon pays. Par la suite, je me suis fais le devoir de jouer mon rôle de grand-frère en lui prodiguant des conseils. Il bénéficie sans doute des absences de Tioté Cheick et Serey Dié. Mais à présent, la balle est dans son camp. C’est à lui de démontrer qu’il mérite d’être appelé chez les Eléphants.

A deux jours du match contre le Sénégal, quel est votre état d’esprit et celui du groupe ?

Je reste serein. Le match, c’est samedi. Et c’est samedi qu’il faudra jouer le match. Il ne faut pas essayer de le jouer avant. La meilleure chose à faire c’est de rester concentré et d’oublier le résultat du match aller. Même si le match du samedi se présente comme une finale, nous devons jouer regroupés. Nous devons jouer l’un pour l’autre, avoir confiance en nos partenaires, nous battre pour nos coéquipiers. Le groupe doit être soudé sur le terrain tout en démontrant cette envie de gagner ensemble. Cet état d’esprit-là, je l’ai ressenti au match aller à Abidjan et j’espère qu’il en sera de même à Casablanca. Rien n’est encore acquis. Mais nous tenons à ce Mondial et nous ferons tout pour nous qualifier.

Ce serait un rêve d’enfant qui se réalise ?

Tout jeune, je rêvais déjà de représenter mon pays. J’ai déjà eu a chance de réaliser ce rêve-là et en tant que footballeur je ne suis pas loin d’en réaliser un deuxième, celui de participer à un Mondial qui de surcroît va se dérouler au Brésil, le pays du football.

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