CPI: Les Services Secrets Français Remettent Les Ecoutes Téléphoniques De Gbagbo à Bensouda

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On peut le dire, elle ne lâche pas l’affaire ! Elle est bien décidée à prouver au monde entier que l’ex-chef de l’Etat ivoirien a usé de ce statut pour, à l’issue d’une élection perdue, faire descendre la foudre sur son peuple, causant la mort de 3000 de ses compatriotes.
Fatou Bensouda, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, qui entend faire respecter la juridiction internationale de La Haye, met pour cela les petits plats des preuves de cette forfaiture d’envergure dans les grands, pour faire en sorte que le célèbre captif de la CPI réponde de ses actes au cours d’un procès en bonne et due forme. Elle veut faire payer au Machiavel des Lagunes son peu d’égard pour la vie humaine qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Elle qui vient de terminer une mission très fructueuse à la Direction du Renseignement Militaire (DRM) française, qui est chargée des écoutes des forces armées étrangères à partir de la France mais aussi de certains détachements militaires français déployés à l’étranger. Le bihebdomadaire français, la Lettre du continent, dans sa toute récente publication, avait alerté l’opinion sur cette mission hautement stratégique et importante pour le bureau du procureur de la Cour pénale Internationale, de la Gambienne à Paris. Fatou Bensouda, de mains de maître, dans sa farouche volonté de rendre justice aux victimes de la crise postélectorale a écumé les services de l’armée française afin d’entrer en possession de la liste exhaustive établie par la Force Licorne détaillant de façon méthodique, l’arsenal d’armes lourdes découvert dans le sous-sol du palais présidentiel de Côte d’Ivoire, au lendemain de la crise postélectorale et la résidence de Laurent Gbagbo à Cocody dans le bunker. Ces armes qui ont servi en grande partie à massacrer des populations civiles ne devaient en principe pas se trouver à ces endroits. Pour la procureure, cette découverte atteste que Laurent Gbagbo a engagé sa responsabilité pénale individuelle en tant que Coauteur indirect dans la commission des quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité. En effet, cette mission rondement menée par la Gambienne au bord de la Seine pour apporter, après l’injonction qui lui a été faite, le 3 juin dernier, par les juges de la Chambre préliminaire I de la CPI, de fournir des preuves supplémentaires à son dossier contre le fils de Koudou Paul, a été, on peut le dire, plus que fructueuse. En effet, le bureau du procureur dans une note postée sur le site de la CPI vient de déposer sur le bureau de la juge Silvia de Gurmendi des preuves supplémentaires les plus compromettantes contre le natif de Mama. Parmi ces preuves tangibles et irréfragables, figurent les écoutes téléphoniques relatives aux ordres reçus par la hiérarchie militaire de l’ex-président Laurent Gbagbo. Ces preuves, fait remarquer la note du bureau procureur de la Cpi, émanent des services de renseignements français et américains. La force Licorne (Force française) qui est intervenue dans le cadre du mandat des Nations Unies dans la crise ivoirienne a remis à Bensouda les éléments à charge qui démontrent non seulement la défaite de Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle, mais tout le complot ficelé depuis la présidence et les ordres donnés à la hiérarchie militaire pour se maintenir au pouvoir. Avec à l’appui, la liste exhaustive de ses armes de destruction massive pour tuer les civils. Sur cette liste exhaustive, ces armes minutieusement planquées dans le sous-sol du palais présidentiel du Plateau. L’on enregistre des cargaisons d`armes de toutes sortes et des minutions, des bombes, 78 au total pesant de milliers de tonnes, que l`ancien chef de l`Etat utilisait pour massacrer sa population. Du véritable béton donc aux mains de Fatou Bensouda.

 

 

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