Ancien maire de la commune de Yopougon, en qui le président Gbagbo avait placé toute sa confiance subit aujourd’hui, le courroux des jeunes miliciens qui ont pris faits et causes pour l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, aujourd’hui à La Haye. M. Gbamnan Djidan, c’est bien de lui qu’il s’agit. Ces miliciens qui disent connaître de bout-en-bout l’ancien maire de la commune populaire d’Abidjan lui reprochent beaucoup de choses. Ils le qualifient de traitre et de méchant vu les déclarations de celui-ci, après son retour d’exil. « Tous les Ivoiriens qui ont quitté le pays, se reprochaient des choses. Ceux qui sont restés ne se reprochaient rien. Si monsieur le maire a pris le chemin de l’exil, c’est qu’il se reprochait des choses », indique A. J. milicien à la peau dure sous le couvert de l’anonymat. Pour celui-ci, le maire Gbamnan n’a pas intérêt à narguer le Front populaire ivoirien dans les journaux. C’est ce parti qui l’a révélé au grand jour et a fait de lui le maire. Comme tous les refondateurs extrémistes, l’ancien maire de la commune de Yopougon a participé à la déstabilisation du pays, selon notre interlocuteur. « Car c’est d’ailleurs dans sa commune que nous, miliciens avons sévi. Monsieur le maire taisez-vous si vous n’avez rien à dire. Sinon, nous allons dévoiler tous les actes que vous nous avez demandé de poser », indique le combattant pro-Gbagbo. Et le milicien de s’interroger : « dans la commune de Yopougon, qui donnait à manger aux miliciens, qui a payé les bâches et les chaises de Maguy le Tocard ? Qui a logé les miliciens à l’hôtel Apoha ? A qui appartient cet hôtel »S’est-il interrogé. Et d’ajouter : «Monsieur le maire, les FRCI ont rendu visite à votre domicile parce que certainement, les jeunes gens avaient eu vent de ce qui se passait chez vous avant la chute de Gbagbo »
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