C’est fort étonnant de voir aujourd’hui, Affi N’guessan, président du FPI et ses militants parcourir tous les hameaux du pays, pour dénoncer une justice des vainqueurs sur les vaincus. Encore qu’ils parlent de justice. Y’en avait t’il en Côte d’Ivoire, surtout dans la zone gouvernemental sous leur contrôle, le 19 septembre 2002et les périodes qui ont suivies, jusqu’à leur chute du pouvoir, le 11avril 2011, après une crise postélectorale des plus exsangue ? Lui, Lida Kouassi…, ainsi que Séka Séka, ont massacrés sans ménagement les opposants à leur régime qui n’ont pas eu la moindre chance de franchir les pas d’une cellule de prison et bénéficier d’une instruction à même de les voir s’expliquer sur ce pourquoi on les accuse. Et pourtant, ces refondateurs sont vivants, bénéficient tous aujourd’hui, d’une liberté provisoire et continuent librement de faire de la politique. Coulibaly Souleymane, Diomandé Souhalio dit ‘’le vieux lion’’, membres de la jeunesse de l’UDPCI, Camara ‘’H’’, Benoit Dacoury Tabley…ont été enlevé par des escadrons de la mort qui opéraient impunément en plein jour et aux heures de couvre feu. C’était cela, la justice des vainqueurs sur les vaincus. Avant le 11 avril 2011, Affi portait sur lui le glaive et pouvait l’enfoncer dans les tripes de n’importe quel habitant de ce pays, avec le soutien de sa racaille ‘’patriotique’’ conduit par Blé Goudé. Ils avaient droit de vie ou de mort. C’est encore cela, la justice des vainqueurs sur les vaincus. Alors, qu’ils arrêtent de prendre les Ivoiriens pour des amnésiques. L’histoire a déjà retenu.
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