Rencontre Hamed Bakayoko – FPI – Le FPI Expose Ses Craintes Au MEMIS : Le Retour Des Exilés Au Centre Des Echanges

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Le ministre d’état, ministre de la sécurité et de l’intérieur a eu des échanges avec la direction du FPI. L’essentiel de cette rencontre a tournée au tour du retour des refugiés du FPI, qui à  la suite de la chute de leur candidat Laurent Gbagbo avaient pris la route de l’exile. C’est véritablement un pas important vers la normalisation de la vie politique Ivoirienne. Pour le ministre Hamed Bakayoko, militer pour le retour des exilées est en parfait accord avec les vœux du président Ouattara : « Je viens d’avoir une rencontre très enrichissante avec la direction du Fpi sur  la question spécifique  du  retour des exilés.  J’ai tenu donc à rappeler l’engagement du Président de la République qui a demandé que nous puissions faciliter le retour des exilés. Il a lancé des appels pour leur retour. Tous ceux qui sont rentrés, n’ont pas été inquiétés. Le Président nous a demandé d’accompagner tous les exilés qui veulent rentrer. Sur le plan de la sécurité, nous avons donné des garanties. Sur le plan de la justice, vous avez vu pour ceux même qui étaient en prison, bénéficient des mesures d’apaisement qui ont été arrêtées. Sur la libération des domiciles occupés, il y a un instrument qui est géré par le ministère de la Défense qui aujourd’hui travaille efficacement pour libérer les domiciles occupés. En fait, j’ai envie de dire même  il n’y a pas de raison que Assoua Adou soit au Ghana et qu’Amani soit à Abidjan. Il ne faut pas aussi prendre le principe du retour en otage. La volonté du gouvernement a été exprimée au plus haut niveau par le Président. Donc, ce sont des garanties que nous donnons. Nous savons que cela peut aider à la réconciliation, à la confiance. Nous nous investissons dans ce schémas-là». Le FPI en la personne de Amani N’guessan soulignera la nécessite de garantis afin de rassurer leurs frères en exile : « Le Front populaire ivoirien est venu avec une délégation pour rencontrer le ministre de l’Etat pour parler du retour sécurisé des exilés et du cas général des refugiés. Avec le ministre d’Etat nous sommes tombés d’accord sur les modalités de ce retour sécurisé des exilés. Bien entendu nous venons de franchir un pas. C’est-à-dire du côté du gouvernement des engagements et des garanties  ont  été donnés. Il appartient à chacun au gouvernement et au Front populaire ivoirien de rencontrer les exilés et les réfugiés pour discuter du retour de tous ces frères en Côte d’Ivoire ».

Dans cette volonté d’apaisement, le MEMIS a bien voulu faire un clin d’œil sur l’actualité nationale marquée par l’interdiction de meeting du FPI par certains compatriotes  à Bouna en ces termes : « On voit le compte rendu des meetings du président d’Affi N’Guessan. Il n’y a pas d’interdiction de meetings. C’est ce que nous avons toujours dit. Notre pays a connu une crise très grave. Les esprits à un certain moment n’étaient pas suffisamment  apaisés. Il faut que tout ce qui se fait, se dit aille dans le sens de ne pas nous replonger dans l’environnement de guerre. Nous avons la responsabilité de veiller à cela. Donc nous dévons dans le cadre des actes que nous posons faire attention à ces choses là. Il y a des zones qui ont été éprouvées. Dans ces zones, certains discours ne prospèrent pas.», concernant, la crainte principale du FPI qui concerne le mandat d’arrêt en vigueur contre certains barrons du FPI, le ministre de la sécurité a bien voulu rassurer en ces termes : « Le mandat d’arrêt est une affaire de la justice. Les orientations du Président sont claires. On n’a arrêté personne à l’aéroport. Personne ne sera arrêté à l’aéroport dans le cadre d’un retour. La justice a  elle-même pris des initiatives pour montrer que mêmes pour les personnes détenus, elle a accordé des libertés provisoires. Dans le même temps, il y aura des mesures, mais ne me demandez pas d’interférer dans la justice. Mais politiquement, il y a des orientations pour que nous puissions faire en sorte que ce retour se fasse dans de bonnes conditions. »

Pour finir, interrogé sur la raison réelle de leur présence, suite aux bruits persistant de l’entrée du FPI au gouvernement, monsieur Amani N’guessan s’est voulu claire : « Pas du tout. Nous sommes venus pour  parler du retour sécurisé des exilés. Il y a la question de la libération des maisons. Lorsque nos frères vont retourner, il faut qu’ils trouvent leurs maisons libérées. Ensuite certains sont sous  mandat d’arrêt. Ils sont poursuivis. Même si d’aventure ils ne sont pas sous mandat d’arrêt, s’ils arrivent ils peuvent être arrêtés. Nous avons souhaité que les mots comme mandat d’arrêt, arrestation disparaissent de notre vocabulaire. Nous avons obtenu des engagements fermes au nom du chef de l’Etat. Engagement pris par le ministre d’Etat. »

 

 

 

 

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