Un Séminaire Du FPI Pour Mieux Critiquer L’action Gouvernementale ? : Ruade Dans Les Brancards Ou Critiques Objectives Et Constructives ?

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« Bonne nouvelle !», aurait crié et sauté de joie, celui qui ne connait pas l’ex-parti au pouvoir, le FPI de Laurent Gbagbo, que tente de maintenir sous les feux de l’actualité, son président Pascal Affi N’guessan. Par des discours incendiaires et non critiques pour un parti carrément opposé à tout, au lieu  d’un parti dans l’opposition. Un parti qui refuse de voir ce qui est visible comme le nez au milieu du visage. Le sage a dit : « Quand tu veux diner avec le Diable, en lieu et place d’une fourchette, sois muni d’une longue fourche ». Le Front populaire ivoirien (FPI) a donc tenu, « un séminaire sur la stratégie de suivi de l’action gouvernementale », le samedi 14 décembre 2013, à la Fondation Harris Memel Foté. Pour dit-il, « se donner les moyens techniques et intellectuels pour mieux critiquer les activités du gouvernement et faire des propositions idoines ». Belle profession de foi venant d’un parti de l’opposition. Cependant, « Pour mieux critiquer », dans l’entendement du FPI, que renferme cette expression, surtout le « mieux » ? Et plus loin, « Faire des propositions idoines ». Pour nous, mieux critiquer, c’est critiquer dans sa quintessence, l’action gouvernementale. Ne pas se laisser emporter par les sentiments personnels qui faussent la critique objective. Dire ce qui est fait et bien fait, dire ce qui est mal fait et comment il devrait être fait. Ne pas se voiler la face et feindre de ne rien voir. Pour le mot « Idoine », le dictionnaire nous donne quelques synonymes tels : adéquate, appropriée, juste, adaptée, etc. Pour faire des propositions, il faut être deux interlocuteurs. Alors que le FPI se braque pour tout dialogue en faisant des préalables du genre « Il faut libérer tous nos cadres, il laisser nos militants entrer au pays, etc., etc. ». Nous osons donc espérer que les experts du parti à la rose vont donc plancher sur les prémices d’un dialogue avec le parti au pouvoir avant de vouloir faire les propositions idoines. Dans la situation actuelle, il faut que chacun reconnaisse sa place : l’un des interlocuteurs est au pouvoir et l’autre, dans l’opposition. Lorsque les « experts » du Front populaire ivoirien (FPI) qui se sont retrouvés, prendront cela en considération, toute honte bue, nous pouvons espérer de bonnes choses de ce séminaire dont le thème était «Méthodologie du suivi de l’action gouvernementale». Pendant que le Pr Kata Kéké attise le feu par ces propos : «Après les affres de la guerre qui nous a été imposée et devant l’incapacité notoire du pouvoir à redresser le pays, est-il besoin d’un séminaire pour trouver les réactions à la hauteur de la gravité de la situation ? Ne serait-on pas justifié à faire feu de tout bois ? Pourtant, il nous faut aller au-delà. Le peuple ivoirien attend du FPI une analyse critique et des propositions alternatives». Pr Kéké, cette guerre a été imposée par qui ? Par celui qui a mis plus de 800 milliards dans l’achat des armes, et pour faire quoi, ou par ceux qui se sont défendus avec des armes trouvées ici et la ? Voilà déjà que la critique n’est pas objective pour un départ. Incapacité notoire ! Deux grands mots mis ensemble. Qui ne peuvent aboutir qu’à la catastrophe. Pourquoi donc un séminaire pour critiquer objectivement la catastrophe gouvernementale ivoirienne. Pas besoin d’entrer en laboratoire pour citer sur tous les toits, la chute du pays sous la gouvernance du Président Alassane Ouattara. Mauvaise foi, quand tu nous tiens. Et dire qu’il faut attendre quelque chose de ce genre d’experts et d’expertise. Heureusement que quelque part, il y a d’autres sons plus audibles, plus sensés comme ceux du 3ème   Vice-président chargé de la politique de l’économie et des finances, Miaka Ouretto qui a  « dit tout l’intérêt que le parti fonde dans les travaux dudit séminaire en ce sens qu’ils permettront à la direction du parti de mieux suivre les actions du gouvernement, de les critiquer de façon objective et de faire des propositions constructives ». Peut-être qu’avec des dirigeants comme Miaka, le FPI peut à nouveau se faire entendre sur l’échiquier politique ivoirien. Sinon avec les Kata, les Lorougnon Odette et Affi, on ne peut espérer qu’une folle ruée dans les brancards.       

                      

 

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