Profitant de l’audience qu’il a accordée au G25, le secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro, est revenu sur ses propos tenus à Bouaké qui font polémique aujourd’hui.
Monsieur le secrétaire général, quels sont vos sentiments par rapport à la démarche du G25 ?
J’ai des sentiments de bonheur et d’humilité. Avoir le soutien de la représentation nationale, en tout cas, certains de ses forces vives, je crois que c’est une satisfaction pour le rassemblement des républicains. Voyez, ce sont des députés de la nation et chacun de ces personnalités, dans leur région, ont pu se faire accepter, ils ont pu convaincre, surtout dans l’intérêt pour leur pays et pour leur région. Que ces personnalités décident de soutenir le premier responsable qui dirigeait notre parti, nous en sommes très heureux et très fiers. En même temps, nous recevons cette visite avec beaucoup de responsabilité. Ce qui nous demande aussi beaucoup de sacrifices, dans la mesure où nous devons être des modèles. Les députés que vous voyez n’ont pas décidé comme ça de soutenir la candidature du président Alassane Ouattara. Ils ont constaté qu’effectivement, le chef de l’etat était celui là qu’il fallait à notre pays, pour que la paix se consolide dans notre pays. Il fallait ce président pour consolider aussi la marche de la démocratie et surtout la recherche du bonheur pour chacun et chacune des ivoiriens. La Côte d’ivoire est en chantier, mais surtout la Côte d’ivoire est au travail. La Côte d’ivoire a retrouvé sa place dans le concert des nations, la Côte d’ivoire retrouve la stabilité, la confiance des investisseurs. Tout ça pour dire qu’ils ne se sont pas trompés et qu’ils peuvent compter sur le Rassemblement des républicains.
A propos de réglages nécessaires au Rhdp, quelle est l’idée du secrétaire général sur la question ?
Vous savez, au Rhdp, nous sommes des enfants du dialogue. Tout peut se régler par le dialogue. L’idée de réglage qui est lancée, c’est pour, au contraire, faire du Rhdp un socle qui rassure la nation, c’est pour faire du Rhdp un creuset où se retrouvent ceux qui croient en la mise en œuvre de la philosophie d’Houphouët Boigny. Rassurez-vous, le Rhdp saura trouver en son sein l’énergie nécessaire pour rassurer le pays.
Il y a un débat aujourd’hui au niveau de la presse sur des propos que vous avez tenus dans le Gbêkê sur les relations actuelles entre le président Bédié et Alassane Ouattara. Quelle est votre réaction à ce sujet ?
Ma première réaction, c’est que pour que le président de la République me fasse confiance pour me mettre à la tête de ce parti, c’est qu’il pense que j’ai une maturité de discernement. Ce qui a été relevé par Soir info, parce qu’en fait, « le nouveau Réveil » n’était pas là bas, « le nouveau Réveil « n’a fait que transposer ce que Soir info a dit, ce que je déplore d’ailleurs, quine correspondait ni à la lettre ni à l’esprit de ce qui s’est passé à Bouaké. A Bouaké, j’étais allé pour réconcilier les premiers responsables du Rdr. Pendant que j’accomplissais cette mission, j’ai interpellé les responsables du Rdr de prendre pour modèle le président Bédié et son jeune frère Alassane Ouattara. Je leur ai posé la question de savoir ce qu’il les opposait qui était plus grand que ce qui a opposé le président Bédié et le président Ouattara. Pourtant, devant nos yeux, ces deux grands hommes d’état, ces deux grands patriotes ont transcendé ce qui a pu les opposer hier pour ne regarder que la Côte d’ivoire et les intérêts de leur pays. et je les invitais à prendre pour exemple le président Bédié et le président Alassane Ouattara. Je suis revenu sur leur président, pour leur dire que le chef de l’etat, malgré tout ce qui s’est passé, a pardonné et a demandé pardon à la nation et qu’ils étaient condamnés à vivre ensemble et à ramener la paix au sein de la famille du président à Bouaké. Est il malséant de rappeler qu’aucun de nous ne croyait que le président Alassane Ouattara et le président Bédié allaient réussir à se réconcilier en 94 95. Ces deux hommes ont trouvé en eux les ressources nécessaires pour transcender cela, pour minimiser cela et se mettre ensemble au service de leur pays. Voilà ce que j’ai dit à Bouaké.
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