Les travailleurs ivoiriens, fonctionnaires, agents de l’Etat et du privé, se souviendront longtemps du cadeau de nouvel an que leur a offert le Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Cadeau emballé dans ces phrases : « Nous avons décidé d’augmenter de manière substantielle le salaire minimum interprofessionnelle garantit (SMIG) qui est passé de 36 607 FCFA à 60.000 FCFA. Comme vous le savez les salaires des fonctionnaires étaient bloqués depuis 1988 soit un quart de siècle. Le gouvernement a donc décidé de la revalorisation des salaires et du déblocage des salaires des fonctionnaires dès janvier 2014 avec étalement des effets financiers sur cinq ans. Ainsi j’ai le plaisir de vous annoncer qu’avec ces mesures chaque fonctionnaire verra son salaire augmenté régulièrement, améliorant ainsi son pouvoir d’achat ». Un cadeau que les concernés attendaient depuis 26 ans, selon certains. Dès l’annonce de la revalorisation des salaires, puisque c’est de cela qu’il s’agit, dans des maquis et lieux publics de retrouvailles, ce sont des cris de joie qui ont accueilli la bonne nouvelle. Des gens scandaient : « Merci Prési ADO », « Bravo ADO », « ADO, ADO, ADO » ou « ADO, l’homme de parole ». Le mentor a rencontré des fonctionnaires et travailleurs. Chacun y est allé à sa manière pour exprimer sa joie. Morceaux choisis : « Après 26 ans, c’est le seul Président qui parle de revalorisation des salaires. Je le dis honnêtement, nous avons soutenu des personnes et nous nous sommes, à un moment cachés. Il faut tourner la page et prendre au rebond ce que le Président Alassane est entrain de faire. Il est dans une logique de travail. L’ivoirien n’aime pas travailler. Quand il s’est rendu compte que l’ivoirien a commencé à se mettre au travail, il est passé à la revalorisation des salaires. C’est un messie. Je ne veux pas le comparer ni à Jésus ni à Mohamed. », ou « Nous avons accueilli le message de nouvel an du Président Alassane avec beaucoup de joie. Depuis combien d’années les fonctionnaires et les travailleurs du privé broient du noir ? Parce que le salaire minimum garanti est bas par rapport à la cherté de la vie. Nous voulons féliciter le Président de la République qui a eu le nez creux pour faire cette augmentation. Cela ne nous surprend pas parce que l’homme est un grand économiste. Pendant sa campagne, il a dit tant de choses qu’il respecte en déroulant étape par étape, ce qu’il a promis. Le 31 décembre, la majorité des fonctionnaires et agents de l’Etat, ont accueilli avec satisfaction, ses propos de revaloriser les salaires. Cela va permettre aux gens, un tant soit peu, de se sentir dignes. Il est réaliste, le Président Alassane Ouattara. Il ne fait pas de discours fallacieux, des discours pour tromper, non ! Il fait des discours réalistes. », ou encore « Le discours du Président de la République nous soulage et nous va droit au cœur. Nous en sommes très satisfaits. Cela fait plus de 25 ans que les avancements sont bloqués et le Président de la République a eu l’amabilité de prendre cette décision de revaloriser les salaires et de débloquer les avancements. Donc ce sont deux aspects qu’on doit applaudir. Le déblocage des salaires et la revalorisation des salaires. Vraiment c’est une joie pour nous. Cela va dans la droite ligne de la politique du Président de la République. Nous sommes sortis de la crise et il a fait mains et pieds pour remettre le pays sur les rails.» et encore « Nous attendions cette annonce depuis longtemps, nous avions même fini par perdre espoir, en ce qui me concernait. Il faut dire que j’ai appris cette mesure avec beaucoup, beaucoup de joie. ». Malgré cette joie collective, il se profile à l’horizon une inquiétude, elle aussi, collective. En effet, les travailleurs redoutent une flambée des prix des denrées alimentaires et autres produits sur les marchés. Ici, certains expriment ces appréhensions : « J’ai des inquiétudes relatives à une flambée des prix sur le marché qui feront que l’on ne ressentira pas l’effet du geste du Président de la République en faveur des travailleurs. Il faut craindre que les propriétaires de maisons n’augmentent subitement leurs loyers. Il faut que le gouvernement sensibilise et veille à cela », ou « Pour l’application effective de la mesure, j’ai des craintes. Il faut que les personnes qui vont confectionner les différents budgets, puissent mettre chacun au grade correspondant et le payer en fonction. Je ne suis pas pour les revendications d’arriérés. Quand on va parler d’arriérés, cela peut nous amener à des situations qui vont aboutir à des grèves. Je veux que les ivoiriens apprennent à faire des sacrifices » ou encore « Souvent, les commerçants n’attendent même pas que cette augmentation soit effective, pour qu’ils augmentent les prix sur les marchés. Nous voulons attirer l’attention des autorités compétentes. Si on soulage le fonctionnaire en augmentant son salaire et de l’autre côté les prix augmentent, il se retrouve dans un engrenage et il ne sentirait pas l’effet. Je souhaite qu’on fasse de la sensibilisation dès maintenant. Les deux grands secteurs, SODECI et CIE, nous leur demandons pardon, il ne faut pas qu’ils augmentent leurs tarifs ». Ainsi que les ivoiriens l’ont affirmé, c’est avec joie et soulagement qu’ils ont accueilli la bonne nouvelle. Que les retraités ne soient pas oubliés afin que cette joie soit partagée par tous en cette année 2014. Cependant, pour que la bonne action du Président Alassane ne soit pas une symphonie inachevée par la faute de commerçants et autres opérateurs économiques véreux, il faut que des dispositions soient prises. A commencer d’abord par une sensibilisation très accrue. Ensuite, procéder à la mise en place d’une vraie brigade de contrôle issue du Ministère du Commerce en collaboration avec les mairies.
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