Des xénophobes, des anti-paix et cohésion sociale, des rêveurs debout, ignorant tout de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire qu’ils disent leur appartenir, continuent de crier et de râler dans leur agonie intellectuelle : « Nous, on l’aime, notre constitution ! Le sais-tu ? La réalité et la vérité te rattraperont toujours. Celui qui t’a rendu candidat exceptionnel pour avoir la paix, en vertu des prérogatives que la constitution lui donnait, n’est plus là. Comme un parfait ingrat, tu l’as ‘’livré’’ à tes maitres colons. Dans l’euphorie de ton usurpation ‘’réussie’’, tu avais oublié que ta situation n’était pas un cas ordinaire. Tu as perdu de vue que tu as été ‘’greffé’’ comme un ectoplasme sur le déroulement normal de l’histoire de ce pays. Et cela, grâce à la perfidie et aux armes de tes commanditaires occidentaux ». A lire ces incongruités, l’on se demande si ces tristes sieurs, ces pourfendeurs de l’histoire, ces amnésiques volontaires étaient en Côte d’Ivoire ou tout simplement s’ils avaient des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, au moment des fais évoqués. Qu’ils se souviennent du discours goguenard et martial de Laurent Gbagbo le 13 novembre 2001, à l’ouverture du fameux Forum de la Réconciliation Nationale, forum auquel les ivoiriens attachaient beaucoup de crédit et qui n’a été que poudre aux yeux par la faute d’un individu : Laurent Gbagbo. Un forum transformé en une foire aux injures et à l’expression de la haine dans le genre : « L’article 35 est fait pour régler le cas Ouattara ». Laurent Gbagbo ne l’a-t-il pas dit du haut de sa tribune avec un air moqueur et suffisant ? Avait-il mesuré la portée de cette sortie hasardeuse ? Et dire après « Nous, on l’aime, notre constitution ». Pour l’aimer, votre constitution, il aurait fallut qu’elle soit impartiale, impersonnelle, non orientée sur un individu. Malheureusement pour votre gouverne et votre joie mal contenue, votre constitution ne remplie pas les conditions d’une constitution républicaine. Elle est fétide. Pour cela, Nous, on l’aime pas, votre constitution, semeuse de désordre. Vous dites bien « en vertu des prérogatives que la constitution lui donnait » en tant que chef de l’Etat. Eh bien, en tant que chef de l’Etat, Président de la République de Côte d’Ivoire, en vertu des prérogatives que lui confère la constitution, a le droit de proposer des changements d’articles à l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Ainsi va la vie. Vous poursuivez pour parler du référendum en oubliant les intrigues de Laurent quant à l’introduction du ‘’ET’’ et ‘’ET’’ en lieu et place du ‘’ET’’ et ‘’OU’’, sur lequel les ivoiriens étaient unanimes. Et ils ont été trahi la nuit de la veille de ce referendum en remplaçant le ‘’OU’’ par un second ‘’ET’’. Où étiez-vous lorsque cet homme tripatouillait votre si belle constitution ? « Les ivoiriens plus déterminés que jamais ont confirmé, par voie de référendum, leur amour pour leur si belle constitution. Ainsi, ils ont plébiscité cette « charmante dame » les 23 et 24 juillet 2000. Ils l’ont voté par référendum à 85,53 % et avec un taux de participation de 56 % ». Au sein de ces 56 % de taux de participation, nombreux sont les ivoiriens qui ont été trompés par la perfidie de Laurent Gbagbo. Qui dit mieux ? Pour terminer, il faut retenir que ce sont les intérêts égoïstes et les dérives totalitaires qui ont toujours guidé votre ‘’Guide Eclairé’’ qu’est Laurent Gbagbo. Celui là qui vous a appris à ne voir que votre personne dans un ensemble, à ne considérer que votre égo. Hélas. Il est temps de sortir de votre coma et venir emprunter le train du développement de la Côte d’Ivoire, train conduit avec maestria par SEM Alassane Ouattara, cet homme providentiel pour une Côte d’Ivoire émergente. Oui, nous, on l’aime pas, votre constitution nauséabonde, fétide, répugnante, infecte et dégoutante.
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