La danse de la République bananière du FPI autour des milliards détournés et volés Afin de se présenter au bon peuple de Côte d’Ivoire comme une poche de moralité à toutes épreuves, alors dans l’opposition, comme s’ils venaient d’une autre planète, Laurent Gbagbo et ses compagnons d’aventure du FPI, se proposaient de refonder la belle Eburnie. Gouverner autrement. Pour montrer sa bonne foi, le Woody de Mama ne criait-il pas à qui voulait l’entendre : « Je n’ai qu’un seul compte bancaire à la SGBCI de la Riviera. C’est là que tous mes virements sont faits. Vous pouvez aller vérifier ». Aux commandes du navire Ivoire, ils se sont montrés des gestionnaires sortis des cavernes, qui ne pensaient qu’à leur propre personne, leurs poches et leurs images de nouveaux riches. Dix (10) ans de gouvernance, dix (10) de scandales financiers à répétition. Ainsi ils se sont abattus comme des vautours, les pseudos socialistes des bords de la lagune Ebrié, sur des centaines de milliards de FCFA qu’ils ont volés et cachés dans des banques étrangères. A la suite du refondateur en chef Laurent Gbagbo et son épouse, dame Simone Ehivet Gbagbo, parlons pèle mêle de dix (10) autres milliardaires refondateurs, selon leur présence sur le terrain. C’est une enquête qui date de 2010 et l’on ne comprend pas pourquoi des gens qui n’auraient aucun sou, crient en réclamant le dégèle de leurs avoirs. A moins qu’entre cette période et leur perte du pouvoir, ils aient tout raclé rapidement pour en ajouter à leurs acquis. Voici pourquoi. Le porte flambeau de la refondation, le bien nommé Laurent Gbagbo caracolait en tête, à tout seigneur tout honneur, avec la bagatelle de 2834,6 milliards, pour celui qui n’avait qu’un seul compte bancaire à la Riviera. Et comme derrière un grand homme, il y a toujours une grande dame, la ‘’colombe’’ de Bonoua vient en seconde position, forcément. Il faut qu’elle ait au moins la moitié de ce que possède l’époux : 1731 milliards, c’est bon à prendre. Arrive l’homme qui crie partout que leurs successeurs mènent le pays au chaos, Pascal Affi N’guessan, Président du FPI, avec la rondelette ‘’petite somme’’ de 499 milliards. Courage Président, tu aurais pu dépasser les 500 avec un peu d’effort. Marcel Gossio, ex-puissant DG du Port Autonome d’Abidjan, un des grands financiers de la refondation, a dans sa besace 454 petits milliards. Suit l’incontournable Kadet Bertin, neveu du Woody et ex-Conseiller du Président avec 445 milliards. Terrassé par le RDR aux municipales à Adjamé, Pierre Amondji, devenu par la volonté de Gbagbo, aujourd’hui ex-Gouverneur du District d’Abidjan, garde jalousement ses 187 milliards. Bienvenue dans le club des nouveaux riches, Nady Bamba, 2ème épouse du Woody, PDG de Cyclone et patronne des journaux Le Temps et Prestige, toi au moins tu t’accommodes de 98 petits milliards face à ta rivale. Place au professeur du Lycée Djibo de Bouaké, Amani N’guessan, ex-Ministre de la Défense qui garde avec soin, 94 milliards pour un ex-enseignant pour ses vieux jours. Discret, arrive Hubert Houlaye, ex-Ministre de la Fonction Publique avec 78 milliards. En Afrique, on n’oublie pas ses beaux et belles-sœurs. Invitée au club très fermé des nouveaux riches, Christine Adjobi, sœur (dit-on) de la 1ère dame, ex-Ministre de la Lutte contre le VIH/SIDA affiche 07 milliards sur le dos des malades du SIDA. Puisqu’il faut un homme de Dieu (en est-il réellement un ?) pour bénir la prospérité de ces nouveaux milliardaires, appel est fait à Koré Moïse, pasteur de son état et Conseiller du Chef de l’Etat, pour 16 petits milliards de nos francs. Après l’effort, la récompense. L’auteur et maitre-d’œuvre de « A chacun son français » en 2004, inventeur en 2010 et metteur en scène du fameux « Article 125 », Charles Blé Goudé, patron des jeunes patriotes, celui-là même qui n’a jamais travaillé de ses dix (10) doigts, ferme notre parenthèse avec 08 milliards pour avoir occupé les rues. Sous la refondation, il faut vraiment le faire ! Pour accumuler ces colossales fortunes afin d’afficher arrogance et mépris, une seule clé du succès : cupidité, corruption, racket à ciel ouvert et blanchiment d’argent. Sous le regard paternel et condescendant du FPI, des Directeurs Généraux et des Présidents de Conseils d’Administration s’octroyaient des traitements salariaux et autres avantages ahurissants. Le Directeur Général du Port automne d’Abidjan (PAA), Marcel Gossio, et celui de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA), Philippe Attey, n’étaient-ils pas rémunérés à plus de 10 millions de FCFA par mois ? Pour faire ‘’grand’’, même le ‘’petit’’ Hollande N’da ne se faisait-il pas payer plus de 10 millions de nos francs CFA sur le dos des mutualistes de la MUGEF-CI ? C’était cela, la gestion de l’Etat sous la refondation, cette poche de moralité sortie du néant et qui a plongé la Côte d’Ivoire dans les profondeurs abyssales d’une mer hideuse et houleuse qui a pour nom : Corruption, Vol, Tueries, Détournements de mineurs avec ‘’Rave 4’’ à la clé et Fiesta à outrance. Adieu Refondation ! Avec le Président Alassane Ouattara, c’est le jour et la nuit.
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