Retour Des Exilés, Déblocage Des Avoirs, Cadre Permanent De Dialogue : Comment Percevoir Les Actes Du Président Ouattara ?

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Pourquoi le Président Ouattara libère-t-il ces tueurs qui n’hésiteront pas à lui gâcher le mandat à la moindre occasion ? Pourquoi redonner cet argent mal acquis à des concitoyens qui ne jurent que vengeance ? Pourquoi tant de largesses de la part du Président pendant que le FPI ne pose aucun acte d’apaisement et de participation à l’acquisition du sésame, celui de la paix ? Voici en résumé des questions reçues ça et là, qui dénotent d’une certaine exaspération de la part de supporters et compatriotes qui sont pour le Président Ouattara. Il  était donc important que nous apportions quelques explications qui à nos yeux, même n’étant pas les seules, se retrouveront parmi les vraies raisons de cette politique que nous qualifions de réaliste.

On ne peut pas garder les Ivoiriens dans la confrontation perpétuellement. En plus, l’exile n’est pas une partie de plaisir. Le Président le sait, l’a vécu et en humaniste, veut aider son frère, sa sœur à tourner cette page qui se gère avec beaucoup d’angoisse. Pour la rédaction du Lementor.net, votre site préféré, les raisons sont multiples et nous les classons entre la politique, l’histoire personnelle du Président Ouattara et enfin son envie de faire de la Côte d’ivoire une force économique. L’histoire personnelle du Président Ouattara nous enseigne que l’homme a été victime de répressions, de campagne de dénigrement et de multiples tentatives de meurtres. Sa personne, sa vision de la vie, de la nation est clairement différente de celle du FPI, ses militants et ses miliciens. Le Président Ouattara a tout enduré avec les pouvoirs successifs. Du déni de nationalité à l’invalidation de sa candidature, sans oublier l’exhumation du corps de sa bien aimée Maman, à la calcination de sa résidence, aux meurtres de ses intimes dont son aide de camp, le capitaine Dosso (qui pour notre part devrait être élevé au grade d’officier du mérite dans l’ordre national à titre posthume) et le massacre planifié de ses militants. Il s’avère aujourd’hui que l’homme est rattrapé par son humanisme et son amour du prochain. Celui qui a pu pardonner les faits cités plus haut, ne peut que tendre la maison à ses frères et sœurs du FPI qui nous le savons, ne cachent pas leur volonté de faire voir des vertes et des pas murs au Président, celui qui a pris ‘’leur place’’.

Le deuxième élément est d’ordre politique. Tous savons que c’est dans le refus de Laurent Gbagbo et ses « securocrates » de discuter avec les militaires en exile qu’est née une rébellion qui a divisé le pays en deux. Il est vrai qu’aujourd’hui, les militaires en exile ne peuvent aucunement déstabiliser le pays, avec les FRCI plus que jamais surs de leurs faits. Mais, faire l’économie de morts inutiles et éviter d’en rajouter à la longue liste, ne ferait que du bien à notre pays. C’est le choix du réalisme politique qui est opéré ici par le Président Ouattara. La bagarre et la répression n’étant aucunement les objectifs du président tout au long de son mandat, celui-ci se donne les moyens pour fermer cette parenthèse qui n’aurait jamais du exister et qui est encore entretenu par les extrémistes du FPI. Tactiquement, le FPI n’est véritablement plus une force politique mais possède l’atout d’être un déstabilisateur.. L’acte est, nous sommes d’accord, difficile car les exilés qui seront de retour, peuvent avoir derrière la tête, des plans de déstabilisation. Ceux qui ont eu leur argent débloqué, peuvent narguer les pauvres populations qu’ils ont eu à faire souffrir mais le plus important est ailleurs : Le retour à la normale de manière définitive.

Le retour à la normale qui lui, s’allie avec la venue des investisseurs dont la Côte d’Ivoire a besoin et qui ouvre la lucarne sur la troisième raison de notre analyse. Celui, selon les vœux du Président, de faire de la Côte d’Ivoire, un fer de lance économique et devenir émergent en 2020. Ceci ne pourra se faire que dans la quiétude, dans la stabilité politique surtout. Préférons-nous un FPI arrogant, en crise de folie qu’une Côte d’ivoire déchirée, sous les obus et sous le crépitement interminable des armes. Il faut s’arrêter un jour pour voir le monde différemment dans sa différence mais le respect. Le Président a marqué cet arrêt. C’est à nous de marquer aussi cet arrêt et nous focaliser sur l’essentiel : le devenir radieux de notre pays. Comprenons que, seuls ceux qui travaillent, créent les conditions de la paix et de la fraternité car c’est dans la paix que nos compatriotes pourront juger lucidement des effets de tant d’efforts de la part de notre Président. Les investisseurs doivent venir et ceci est précédé d’une accalmie au niveau national. Ceux qui entretenaient les Ivoirins dans un état de conflit perpétuel, n’avaient rien à montrer, n’avaient rien qui ferait leur fierté. Est-ce notre cas ? Les chantiers au niveau des infrastructures à eux seuls, méritent que chacun, avec la tête froide, avec réalisme, regarde de ses yeux, ce que peut devenir notre pays. La paix sociale est aussi un autre chantier que le Président Ouattara a promis en 5 ans à ses compatriotes. Il faut lui faire confiance…

 

 

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