ABIDJAN, 31 janvier (Xinhua) — Les autorités ivoiriennes et libériennes ont échangé avec les Nations unies sur la situation sé curitaire et humanitaire dans l’ouest ivoirien frontalier avec le Liberia.
« Sur initiative de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et la Mission des Nations unies au Liberia (Minul) , la rencontre mensuelle sur la sécurité frontalière dénommée Opé ration Mayo s’est tenue le jeudi 30 janvier 2014, au poste de Pé kan, le barrage à la frontière ivoirienne dans l’extrême ouest du pays », indique une note d’information de l’Onuci transmise vendredi à Xinhua.
Selon le texte, les autorités locales, les forces de sécurité des deux pays et les Forces onusiennes, ont planché sur la situation sécuritaire et humanitaire le long de la frontière.
« La situation sécuritaire est calme et s’est largement amélior ée mais nécessite toujours une vigilance », estime le texte qui cite un rapport des observateurs des deux Missions au terme de « plusieurs patrouilles de longue portée ».
« Les participants à cette rencontre mensuelle ont salué l’ouverture officielle du point de passage de Zileby, à la frontiè re entre la Côte d’Ivoire et le Liberia, le mercredi 29 janvier 2014, et qui donne désormais l’opportunité aux populations de deux pays de circuler librement », poursuit la note d’information.
La question des réfugiés ivoiriens a également été abordée au cours de cette rencontre présidée par le colonel Pierre Anani, adjoint au commandant de la Force de l’Onuci dans le secteur ouest.
Selon les services de l’immigration du Liberia, 2 825 exilés ont regagné la Côte d’Ivoire entre le 21 et 31 janvier 2014 dont 1556 par l’axe Pékan-barrage.
Plus de 100 000 Ivoiriens avaient fui les violences post-é lectorales de 2010 en Côte d’Ivoire pour se réfugier au Liberia.
Au moins 50 000 vivent encore dans le pays.
L’Opération Mayo se poursuit jusqu’en décembre à l’initiative des deux Missions onusiennes.
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