Le collège des conseillers du conseil national de la presse (CNP) délibérant en sa deuxième session ordinaire de l’année 2014, le 06 février a déclaré irrecevable les recours gracieux introduits par les différentes rédactions et personnes sanctionnées récemment.
Pour ce qui est de la Refondation SA, société éditrice du quotidien « Notre Voie » et de Avenirs medias, éditrice de le Nouveau Courrier le CNP y trouve des vices de procédure. La première entreprise de presse est accusée d’avoir introduire le recours par le directeur des rédactions en lieu et place du directeur de publication. Quant à la seconde entreprise, vue que la sanction concerne un journaliste, le CNP estime qu’il n’appartenait pas à l’entreprise d’introduire le recours mais plutôt au journaliste incriminé.
En ce qui concerne les cas d’Alafé Wakili et Traoré Moussa, le CNP estime que dans leur recours gracieux, ils n’ont fait intervenir aucun nouvel élément permettant au CNP de revoir sa décision. Toutefois, les concernés disposent à nouveau de 30 jours pour faire appel à cette décision.
Pour rappel, d’Alafé Wakili gérant et rédacteur en chef du quotidien l’intelligent d’Abidjan et Traoré Moussa, directeur de publication du quotidien l’expression et président de l’union nationale des journalistes (UNJCI) ont été suspendus pour avoir trempé dans une affaire d’escroquerie à l’encontre du journaliste Assalé Tiémoko. Leurs cartes de presse leurs ont également été retirées pour une période de six mois.
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