Le message des jeunes d’Abobo a été perçu 5/5 par le front populaire ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo. En effet, après la mise en garde de ces jeunes à Affi et ces troupes, la direction du Fpi a compris qu’elle est indésirable dans une commune où des miliciens à sa solde ont endeuillé des milliers de familles.
« Nous ne sommes pas contre le meeting du Fpi. Nous demandons à Affi de demander pardon aux victimes et à mettre fin au discours inflammatoires avant de fouler ce sol d’Abobo où les blessures des victimes ont encore du mal à se cicatriser. Si il persiste à venir ici sans ces conditions, alors il devra en assumer les conséquences » avait indiqué le vice-président de la jeunesse d’Abobo, Fah Kouyaté le vendredi dernier lors d’un meeting au rond point Anador, symbole de a place des martyrs d’Abobo.
Ce message très clair n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. Du moins les militants du Fpi n’ont pas fait semblant de ne pas avoir entendu ce message. Après quelques sauts de zèles dans leur Qg, ils ont compris que leur présence à Abobo n’est pas la bienvenue. « Abobo fait parti de la Côte d’Ivoire, nous irons partout et nul ne pourra nous en empêcher » avait pourtant indiqué Affi N’Guessan lors de son meeting le vendredi dernier à Koumassi. Du bluff ! Affi voulait se jouer les « durs » devant ses partisans, mais la réalité du terrain est nette.
En tout état de cause, tant qu’Affi n’aura pas du respect pour les populations ivoiriennes et encore plus pour celle d’Abobo, il aura beau parler et lancer des invectives (la meilleure chose qu’il sache faire) ses « deux pieds » ne foulerons pas le sol d’Abobo. S’il veut forcer le passage, il trouvera des victimes prêtes à lui rappeler les crimes commis par les miliciens et mercenaires que lui et son parti ont nourris et jetés comme des chiens de guerre sur les populations d’Abobo.
Pour rappel, c’est l’entêtement de Charles Blé Goudé à venir coûte que coûte à Abobo au lendemain du second tour des élections présidentielles de novembre 2010, qui avait lancé les hostilités. Abobo, bastion imprenable du président Alassane Ouattara, n’acceptera jamais des défiances ni le mépris envers son mentor sur ses terres. Affi peut venir si et seulement si, il s’engage à utiliser le bon ton et à ne narguer personne ! Sans cela, il viendra allonger la liste des homes politiques du FPI qui n’animeront jamais de meeting politique à Abobo.
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