Meeting Avorté De Affi : Le FPI Accuse Adama Toungara (Communiqué)

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Le vendredi 14 février, à 17h00, la Direction du FPI a reçu un courrier du Directeur du Cabinet du Maire Adama TOUNGARA d’Abobo, lui annonçant que « …en raison des différentes agitations et réactions suscitées par votre manifestation dans la presse écrite (l’Intelligent d’Abidjan, le Patriote, le Temps) et les rapports de police à notre possession ne nous permettent pas de vous accorder l’espace demandé… »

En clair, le ministre Adama TOUNGARA, maire de la commune d’Abobo refuse d’accorder au FPI l’utilisation de l’espace public « le stade des 4 étages » pour exercer son droit inaliénable de libre expression, au motif qu’il (le maire) aurait des motifs anticipés et suffisants de trouble à l’ordre public, si la manifestation était maintenue.

Si on se rappelle que, le 15 janvier dernier, devant des centaines de militants du RDR chauffés à blanc, le ministre-maire Adama Toungara avait affirmé que « Qu’Affi comprenne qu’il ne mettra pas les pieds ici à Abobo… », les motifs invoqués par sa lettre de refus se posent comme un saupoudrage grossier pour justifier l’injustifiable.

C’est pourquoi,

A la communauté nationale et internationale, la Direction du Parti rappelle :

v  Que depuis sa sortie de prison le 5 août 2013, le Président Pascal AFFI NGUESSAN n’a de cesse de prôner la réconciliation nationale au cours des meetings et autres rassemblements que le FPI organise à travers la Côte d’Ivoire.

v  Qu’en dépit de ces faits de notoriété publique, le mardi 5 novembre 2013, à Oumé, des militants du RDR armés de machettes, de gourdins et d’armes à feu mal dissimulées ont fait irruption au stade de la ville où était prévu le rassemblement du FPI. Ils ont saccagé toute la logistique destinée à animer le meeting, sans la moindre réaction des forces de l’ordre présentes sur les lieux au moment des faits.

v  Que le jeudi 20 décembre 2013, La délégation du Président Pascal AFFI NGUESSAN a été empêchée de rentrer dans la ville de Doropo. Des jeunes gens se réclamant du RDR, avec à leur tête le frère cadet de l’ex-commandant rebelle Issiaka Ouattara dit Wattao, armés de gourdins et de machettes, ont dressé des barricades et enflammé des pneus à l’entrée de la ville. Le sous-préfet et les forces de l’ordre ont été impuissants à restaurer l’autorité de l’Etat.

Au regard de toutes ces dérives anti-démocratiques, la Direction du FPI s’interroge légitimement :

1.    Le Gouvernement de la République est-il en mesure d’assurer indistinctement la sécurité des Ivoiriens dans leur diversité ?

2.    Le Gouvernement de la République peut-il garantir des élections sécurisées, justes et transparentes en 2015, quand il se montre si peu disposé à garantir l’exercice des droits démocratiques de l’Opposition ?

En attendant les suites appropriées qui seront réservées à toutes ces atteintes anticonstitutionnelles graves et inadmissibles, le Front Populaire Ivoirien invite la communauté nationale, la classe politique ivoirienne, le Gouvernement et les partenaires au développement à tirer toutes les conséquences de cette défaillance et les enseignements susceptibles de mettre la Côte d’Ivoire à l’abri d’une autre crise politique dont le pays se relèverait difficilement.

Fait à Abidjan, le 18 février 2014

 

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