Quel dialogue social pour une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020»,tel est le thème du panel initié par l’Ugtci et qui a réuni, hier, à la Bourse du travail, le patronat, le gouvernement et le Bureau international du travai l(Bit).Abordant ce thème, le secrétaire général de l’Ugtci, Joseph Ebagnérin a soutenu que « le dialogue social demeure le seul moyen efficace de prévention des conflits et de maintien du climat de paix sociale en milieu de travail, tant dans le secteur public que dans le secteur privé ».C’est pourquoi il recommande que soit accordée une grande importance au fonctionnement régulier des instruments permanents du dialogue social ; à savoir :« la commission indépendante permanente de concertation, la commission consultative du travail, le Conseil national du dialogue social (Cnds), anciennement Conseil national du travail, la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre les fonctionnaires et le gouvernement ».Le directeur pays du Bureau international du travail (Bit)de Côte d’Ivoire, M. Ben Lakp Low a mentionné, pour sa part, qu’il n’existe pas de modèle de dialogue social au monde. « Il évolue d’un pays à un autre et d’une région à une autre », a-t-il dit. Pour lui, c’est un gage de stabilité indispensable. M. Yao Yao, le représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Emploi et des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, a salué l’organisation de ce panel par l’Ugtci et mentionné que certaines conditions restent à remplir, notamment, le renforcement des capacités des cadres et des acteurs du dialogue social.
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