Proclamée en 1993 en Namibie par l’UNESCO, la journée internationale de la liberté de la presse est l’occasion de – célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, – évaluer la liberté de la presse et – se souvenir des journalistes tués parce qu’ils faisaient leur devoir. En Côte d’Ivoire, les journalistes ont marché samedi 3 mai 2014, pour commémorer la 21ème journée mondiale de la liberté de la presse. C’était pour répondre à l’appel de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). On remarquait à la tête des journalistes, les patrons de presse, les responsables d’organisation de journalistes, d’organe de régulation et d’autorégulation et Mme la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine. La marche qui est partie d’Adjamé, du groupe de presse Fraternité Matin pour rallier la Maison de la presse au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, s’est déroulé sur une distance d’environ trois (03) kilomètres. « La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015 », était le thème retenu cette année. Dans son adresse, Mme la ministre déclarera : « Instituée le 20 décembre 1993 par l’UNESCO, la journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée chaque année à la date du 03 mai par la plupart des pays dont la Côte d’Ivoire. En effet, notre pays qui ne déroge pas à cette règle, commémore cette année encore cet événement de dimension mondiale qui en est à sa 21ème édition. Je note avec vous que la liberté de la presse s’impose de plus en plus à tous les Etats comme l’un des indicateurs majeurs de la bonne gouvernance et un facteur de développement ». Bien avant elles, se sont succédé, le Président du Comité d’organisation Boga Sivori, la Présidente de l’Association de la Presse Etrangère en Côte d’Ivoire (APECI) M’Mah Camara, le Secrétaire général du Syndicat National de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPP-CI) Guillaume Gbato et la Présidente par intérim de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Habiba Dembélé Sahouet. Ils ont dépeint la situation des journalistes en Côte d’Ivoire en mettant en relief les efforts accomplis par les pouvoirs publics et les défis à relever pour un « journalisme davantage libre ». En prélude à la célébration de cette journée mondiale de la liberté de la presse, l’UNJCI a organisé, mercredi et jeudi, deux conférences autour du thème pour l’une : « Liberté de presse et développement en Côte d’Ivoire: quels enjeux pour la Côte d’Ivoire », animée par le Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED), Zio Moussa et « l’application de la Convention collective annexe des journalistes et professionnels de la communication: bilan et perspectives », prononcée par le Secrétaire Général du Syndicat National des Agents de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPP-CI), le bouillant Guillaume Gbato.
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