Le Fpi Tabasse Un Journaliste En Pleine Célébration De La Fête De La Liberté De La Presse

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Alors qu’Abidjan, les journalistes accompagnés de leur ministre de tutelle célébraient les journées de la liberté de la presse, le parti de LAURENT  Gbagbo, le FPI bastonnait un journaliste à Bongouanou. Fait grave, il s’agit d’un journaliste du quotidien Le temps, proche du FPI.

Même si  le FPI a tout fait pour étouffe ce fait grave en faisant des  pressions inimaginables sur le journaliste, et en donnant des  consignes  strictes aux rédactions bleues, afin que l’affaire ne sorte pas de Bongouanou, l’affaire a éclaté,  mettant dans le désarroi Affi N’Guessan et ses compagnons, qui prétendaient fêter les libertés à Bongouanou.

 

Les faits

Vendredi, après la manifestation commémorant la fête dite de la liberté du FPI, à Bongouanou, le journaliste Fabrice Tété, envoyé spécial du quotidien Le Temps, veut rentrer au domicile privé d’Affi N’Guessan  où était le président du FPI et les dignitaires de ce parti. Moins rapide que les autres, le journaliste  s’est laissé distancer par ces autres confrères qui étaient déjà dans l’enceinte de la maison clôturée. C’est alors qu’un élément de la garde rapprochée d’Affi N’Guessan s’est jeté sur lui, le menaçant avec son arme et le frappant à la tête et à la jambe. Une vraie bastonnade digne du moyen âge.  Le garde de corps d’Affi N’Guessan avait-il  reçu des ordres pour agir ainsi ?  S’est il trompé de journaliste à bastonner ? En tout cas la thèse d’un simple incident est à écarter car le journaliste avait bel  et bien donné son identité de journaliste dans l’exercice de ses fonctions. Tout compte fait, les autres confrères venus à son secours étaient obligés de dire au garde de corps que Fabrice Tété était un journaliste de la presse proche du FPI. Cette précision de taille qui a sauvé le confrère Fabrice Tété était elle importante ? Ne pouvaient-ils pas indiquer simplement qu’il est un journaliste tout comme les autres ?

 Tout compte fait, saisi de cette affaire, Pascal Affi N’Guessan  qui a de la répugnance pour les journalistes, ne s’est pas déplacé pour soutenir le journaliste, ni eu des mots de compassion à l’endroit de celui-ci,  ni même désavoué son garde du corps. L’on se demande si il n’a pas eu même des mots de félicitation de ce dernier. Mieux, aucun membre de la direction du FPI n’a sorti un mot de compassion à l’endroit du confrère qui, dit-on a déjà fait toutes les visites d’Etat avec le président de la République en étant très à l’aise et même choyé.

Les gardes du corps d’Affi N’Guessan sont coutumiers des faits d’agression sur les civils. Début 2011, toujours à Bongouanou, l’un des éléments de sa garde rapprochée, avait tiré sur un secrétaire de section RDR et l’avait tué au motif qu’il était un rebelle infiltré. La mère de la victime continue à ce jour de pleurer son fils, natif de Bongouanou et réputé sans histoires.

L’on se rappelle que les pires violations de la liberté de la presse, en Côte d’Ivoire, ont été enregistrées sous le régime FPI conduit par un Laurent Gbagbo dont le fidèle allié Blé Goudé a été désigné par RSF, comme l’un des pires bourreaux des journalistes, en 2004.

On se rappelle que lors de sa première rencontre avec le premier ministre Ahoussou Jeannot, alors que les journalistes attendaient les propos liminaires d’Affi N’guessan comme cela est de coutume Affi a chassé les journalistes comme on chasse la peste. « Si la presse doit être là autant se mettre dans la cour de la primature pour parler alors » avait il lancé à l’endroit des journalistes présents. Cet incident n’est donc pas un incident isolé mais la suite logique de la haine qu’Affi a pour la presse Ivoirienne. Fabrice Tété aurait été d’un organe opposé à la ligne du FPI, c’est certain que la presse aurait été endeuillée à la date même de la célébration de la liberté de la presse.

 

 

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