Dans la dynamique de la journée mondiale de la presse, la maison de la presse sise à Abidjan-Plateau accueille ce lundi 5 mai 2014, un atelier de restitution de l’étude sur l’image des femmes dans les médias de Côte d’Ivoire, organisé par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO). L’atelier se terminera par la validation d’une charte pour l’amélioration de cette image. Selon nos sources, cette activité s’inscrit dans la mise en œuvre du projet « Promouvoir, pendant la période post conflit, un environnement médiatique plus favorable aux droits des femmes à l’information et à la communication en Côte d’Ivoire ». Le projet bénéficiant du financement de l’UNESCO et appuyé par l’ONG danoise, DANIDA, est piloté par l’Observatoire de la Liberté de la Presse, de l’Ethique et de la Déontologie (OLPED) en partenariat avec le Réseau des Femmes Journalistes et des Professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI). Partant, le projet s’inscrit dans un contexte de sensibilisation des professionnels de l’information afin de les encourager à engager le dialogue avec différentes parties prenantes sur les droits des femmes à l’information et à la communication. Selon nos sources, « renforcer les capacités des journalistes à couvrir les questions liées au genre avec plus de professionnalisme dans le respect de l’équilibre et de l’éthique », est un autre objectif que s’est assigné l’atelier. Les résultats de cette étude une fois restitués et discutés serviront de document de référence dans la sensibilisation et la formation continue des responsables de média et dans la formation initiale des journalistes. Cet atelier sera une opportunité de faire prendre conscience aux responsables des média de la nécessité de disposer d’une charte organisant les relations de genre dans les médias afin de permettre à chacun de définir une police du genre dans son entreprise de presse. L’issue de cet atelier permettra l’élaboration d’un plan d’action pour promouvoir la charte qui sera validée et qui sera aussi l’occasion de bâtir un plaidoyer efficace et soutenu, en vue de son application à tous les niveaux. Il faut noter qu’au Danemark, l’aide officielle aux pays en développement a été fixée à 1 % du PNB depuis 1985. Ce montant de plus d’1,5 milliard de dollars par an, est divisé à part quasi égale entre activités bilatérales et multilatérales, faisant de ce pays, le plus grand donateur d’aide au développement. Le Danemark fait souvent appel aux ONG en tant qu’opérateurs de son aide au développement. C’est le cas de cette ONG DANIDA.
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