Gbagbo Toujours Dans La Tourmente De La CPI : Une Chambre De Première Instance Pour Son Procès

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Fatou Bensouda, la Procureure générale de la Cour Pénale Internationale (CPI), selon un document de 58 pages, a demandé à la chambre préliminaire I de la juridiction internationale, de confirmer les accusations contre l’ancien Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, en le remettant à une chambre de première instance pour son procès. L’on se rappelle qu’en juin dernier, les juges de la CPI avaient fait savoir à Fatou Bensouda, qu’ils avaient besoin de preuves supplémentaires afin de décider de mener ou non un procès contre Laurent Gbagbo pour son rôle présumé dans les violences qui avaient déchiré la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril 2011. Ce qui avait fait dire à ses partisans que Bensouda ne disposait pas de preuves contre Laurent Gbagbo leur mentor. A présent, tout porte à croire que Mme la Procureure générale dispose de preuves suffisantes pour « demander à la chambre préliminaire I de confirmer les accusations, en vertu de chaque mode de responsabilité énoncée dans le document amendé contenant les charges et de remettre M. Gbagbo à une chambre de première instance pour son procès ». Dans son document, Bensouda poursuit : « M. Laurent Gbagbo a utilisé des mercenaires, des milices, des jeunes (….) pour combattre ». Lors de la crise qui a fait plus de 3000 morts en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo est poursuivi pour des crimes contre l’humanité lors des violences postélectorales de 2010-2011. « Laurent Gbagbo aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains », avait annoncé la CPI. Il est en attente d’un éventuel procès. Au vu de ce qui suit, l’on peut se fonder à soutenir que l’ex-Président de la république est à plusieurs titres, en tant que chef de l’Etat entre 2000 et 2010, pleinement responsable des crimes organisés qui furent perpétrés en Côte d’ivoire. Il est le coauteur indirect des crimes contre l’humanité qui furent commis durant les évènements déclenchés par son refus de céder le pouvoir après avoir perdu les élections.

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