Journaux Bleus, De Grâce Gardez Le Peu De Crédibilité Qui Vous Reste Quant à L’état De Santé Du Président Ouattara

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Aucun des titres alarmistes et macabres des journaux bleus ne s’est avéré exact quant à l’état de santé du Président de la République, SEM Alassane Ouattara. « En France depuis quelques jours : dans le secret médical de Ouattara. Le chef de l’Etat confronté à deux cas », titrait dernièrement LG Infos. En grands et caractères gras, l’une des nombreuses ‘’Unes’’ des journaux bleus. Malgré ces titres, le Président Alassane est toujours rentré en pleine forme au pays. Il est donc temps que ces journaux annonciateurs de malheur, calment leurs ardeurs afin de conserver le peu de crédibiliser qui leur reste encore aux yeux de leurs crédules et rêveurs lecteurs. Du côté de la CPI, ils annoncent toujours qu’il n’y a aucune preuve contre Laurent Gbagbo et Blé Goudé et que ces deux personnes rentreraient au pays, blancs comme neige. Et pourtant, voilà bientôt trois ans pour l’un et bientôt un an pour l’autre, que les deux personnalités des refondateurs sont au frais, à la Haye. Et le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara qui est arrivé en pleine forme mardi dernier, dans l’après-midi à Abidjan en provenance de la France où il a séjourné. Ça suffit !

Pourquoi ne pas écrire sur ce qui se rapprocherait de la réalité ?

De l’ex-Président de la République Laurent Gbagbo transféré à la Haye, vous avez annoncé à plusieurs reprises, sa relaxe pure et simple, faute de preuve, sans relater à votre bon peuple, les différentes étapes du procès. Vous êtes allés plus loin en lui trouvant même des pays d’accueil d’où il partirait pour venir triomphalement reprendre ‘’son pouvoir’’ occupé illégalement.  Pourtant voilà près de trois (03) ans qu’il est encore au frais à la prison de Scheveningen au quartier pénitentiaire de la Haye. Et les jours, les semaines, les mois et les années s’égrènent. – Pour Blé Goudé, le tout nouveau pensionnaire de la CPI, vous faites les mêmes prophéties de l’extrême espérance. Et pourtant. Il aurait été plus honnête de redescendre sur terre, expliquer les étapes d’une procédure qui est loin d’être de courte durée. Vous préférez faire rêver. Au lieu d’expliquer par exemple à vos lecteurs : A – Que jeudi dernier pour la 1ère étape, c’était la conférence de mise en état qui se déroulait dans la salle d’audience II de la CPI. Consistant à donner le départ par les juges de la chambre préliminaire I, Hans-Peter Kaul et Christine Van Den Wyngaert, pour la divulgation des preuves contre Charles Blé Goudé qui du reste, n’est pas obligé d’être présent. Ce qui fut le cas. Son avocat, Me Nicholas Kaufman le représentait. B – Qu’ensuite, viendrait l’audience de confirmation des charges qui est programmée pour le mois d’août 2014. Quatre longs mois d’attente. C’est le lieu de demander à vos lecteurs et de les encourager, pour ceux qui peuvent produire des preuves de l’innocence de Charles Blé Goudé, de les réunir afin de les remettre à son avocat Me Kaufman. Voilà une démarche qui se rapproche de la réalité des faits en cours au lieu de faire rêver débout, vos lecteurs. La Cour Pénale Internationale (CPI) n’est pas un lieu de villégiature où l’on va pour le week-end pour en revenir le lundi suivant.

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