Hommage A Lassine Koné Du Journal « Le Patriote » Disparu Dans La Fleur De L’âge

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En fin de compte, j’ai su contenir ma peine et mes larmes. En cette journée du mercredi 06 août, nous t’avons accompagné et, couché dans ce que nous les sursitaires dans cette vie ici-bas, appelons dernière demeure. Je croyais que ce serait dur et difficile cette séparation éternelle, d’avec toi mon frère, mon ami de tous les instants, des mille et un coups. Soit, j’ai versé quelques larmes. Cependant je reste fier de t’avoir eu comme collaborateur, comme ami comme frère. J’ai vu, en effet, un monde respectable, venant de tous les horizons. Si ton parcours avait été mauvais sur cette Terre, cela ce saurait. J’ai vu tes parents maternels et paternels de Tafiré et Badikaha. J’ai vu les ressortissants de Tafiré se mobiliser. J’ai vu tes collègues du Patriote, ta deuxième famille, pleurer. J’ai vu tes amis et confrères de la presse te rendre des hommages appuyés. J’ai vu des personnalités de haut rang aux différentes étapes de tes obsèques. J’ai aussi vu le monde du football ivoirien, et les dirigeants de la FIF, dont le Président salue ta LOYAUTE, autour de nous. Nous avons reçu de nombreuses délégations au Bureau. Unanimement, la Municipalité de Tafiré m’a suggéré de reporter le Conseil municipal prévu pour ce samedi, afin que certains conseillers puissent se déplacer pour un hommage au Conseiller du Maire chargé de la comm et des relations publiques. J’ai lu sur le Net et dans les journaux de nombreux témoignages louant des qualités en toi que je ne soupçonnais pas, moi qui croyais te connaitre. J’ai vu que le Ciel a décidé d’arroser ta mise en terre par une fine pluie. Chez nous les Tagbana, tu sais que la pluie est signe de bénédiction. Frère, tu peux partir en paix. Les Imams nous ont demandé de prier pour toi et implorer le Seigneur afin qu’Il te garde à Ses cotés et t’accorde Sa Grace. C’est désormais ce à quoi nous nous attelons. Ah, j’oubliais de te dire. Juste de retour du cimetière je suis allé trouver, ma deuxième épouse Yasmine et sa Mère. Je leur ai dit : « vous n’êtes pas seules. » Aide nous et guide nous, frère, à les combler de toute l’affection dont elles ont besoin. Adieu Yaya, C’est ainsi que je t’appelais, même sur ton lit d’hospitalisation.

KONELASSINA

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