Dimbokro, 13 oct (AIP) – Le président du front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan exhorte au dialogue avec les autorités nationales et la communauté internationale, afin d’avoir « une oreille attentive à la situation de Gbagbo, de nos prisonniers politiques, de nos exilés, du dégel des avoirs », expliquant que « le dire et le vouloir n’est pas vouloir tourner la page Gbagbo ».
« Si Gbagbo est en prison, nous n’allons pas croiser les bras et attendre qu’il en sorte un jour. C’est en allant à la discussion que nous pourrons avoir une oreille attentive à la situation de Gbagbo, à la situation de nos prisonniers politiques, de nos exilés, du dégel des avoirs », a expliqué M. Affi, dimanche, face aux militants et sympathisants du FPI de Dimbokro.
Selon Pascal Affi N’Guessan, « la politique est à la fois simple et compliquée. Mais il faut faire confiance aux dirigeants et ne les juger qu’aux résultats. »
« Evitons la suspicion, la méfiance. La politique se fait avec tactique qui permet de prendre à défaut l’adversaire…Aujourd’hui, ma position est claire, je ne veux pas tourner la page Gbagbo comme certains l’insinuent. Il faut aller à la discussion, au dialogue comme Gbagbo lui-même nous l’a toujours enseigné », a-t-il dit.
« Comment peut-on avancer si on ne discute pas avec ceux d’en face, avec la communauté internationale? », s’est interrogé le président du FPI.
« Je dis que dans notre situation, les positions extrémistes peuvent nous desservir. Il nous faut donc une capacité d’adaptation pour continuer d’exister », a tranché le président Affi.
AIP
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