Malgré Les Prophéties Catastrophes De Gbagbo : Un Pays à Nouveau Stable Et Bien Gouverné

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Laurent Gbagbo, se croyant investi par Dieu le Père et pensant être vissé au fauteuil présidentiel ivoirien, avait prédit toutes les catastrophes à la Côte d’Ivoire si lui Gbagbo, devait quitter contre son gré, le pouvoir qu’il considérait comme un don du ciel, destiné à lui seul et à personnel d’autre. Surtout pas à Alassane Ouattara, celui à l’endroit de qui, Gbagbo avait déclaré de manière solennelle et quelque peu belliciste : « Tant que je serai là, Alassane ne sera rien dans ce pays ». C’était lorsqu’en 2000, Alassane Ouattara originaire de Kong, après avoir été écarté de l’élection présidentielle, avait décidé de se présenter aux élections législatives du 10 décembre 2000, dans la circonscription de Kong. Le 4 décembre, sa candidature était rejetée sous le fallacieux prétexte qu’il n’est ivoirien, ni de père, ni de mère. Cela n’était-il pas la preuve de la viscérale haine que Laurent Gbagbo voue à Alassane Ouattara, aujourd’hui, Président de la République de Côte d’Ivoire ? Cette Côte d’Ivoire qu’il est entrain de ramener vers le haut, après que Laurent Gbagbo l’ait précipitée dans les profondeurs abyssales  d’une crise qu’il a créée. Toutes ces paroles, ces actions et fourberies de Laurent Gbagbo trouvent leur fondement dans cette analyse graphologique sur la base d’un manuscrit échappé du Palais de Cocody, du temps du règne du Woody de Mama. Il y est question d’un homme qui « s’identifie complètement à son personnage sans se dévoiler pour autant à titre personnel », qui répond au doute par « l’attaque » et « l’orgueil », sur qui « l’affectif et la sensibilité n’ont pas de prise », qui ne « s’avoue jamais vaincu », qui « joue sur son autoritarisme et son besoin de puissance », dont l’ego et la détermination composent « une personnalité de style paranoïaque » avec un mode de conduite à la fois profondément structuré et définitivement inamovible ». Voilà l’homme Gbagbo dont on pourrait dire « le roi est nu ». Réfugiée au Ghana depuis la fin de la crise postélectorale, Gado Marguerite de son nom à l’état civil,  affaiblie par l’âge (90 ans officiellement), la mère de l’ex chef de l’Etat Laurent Gbagbo, a regagné la Côte d’Ivoire le dimanche 12 octobre 2014. Cette Côte d’Ivoire bien stable et bien gouvernée malgré le tsunami prévu par son fils qui se croyait l’héritier de la terre d’ivoire. Avait-elle besoin de cet exil ? Pas certain. Surement poussée par ses proches. Sinon, que ferait le Président Alassane Ouattara contre une mère de 90 ans, lui qui a connu le martyre à travers le mal infligé à sa mère de son vivant et même à sa mort ? La preuve, dans le cadre du processus de réconciliation nationale, il a fait réhabiliter la villa de maman Gbagbo depuis plus de deux ans à Gnaliépa, dans la sous-préfecture de Ouragahio, afin de facilité son retour. Après avoir utilisé le ‘’label Gbagbo’’ pour vendre leur produit politique, ces mêmes politiciens du négativisme ne vont-ils pas encore utiliser ce nouveau ‘’label Maman Gado’’ pour se ‘’faire une place’’ dans l’arène politique ? De grâce, il faut savoir dissocier les actions de haute portée humanitaires des actions purement politiques. La Côte d’Ivoire ne s’en porterait que mieux. Même si le retour des réfugiés est l’une des priorités du gouvernement pour la réconciliation nationale.

Khalil Ben Sory

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