Commission Electorale Indépendante : Le FPI Toujours Hors Jeu

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L’actualité politique ivoirienne met en lumière plusieurs sujets parmi lesquels on peut relever la guéguerre au sein du Front populaire ivoirien (Fpi) et son refus de laisser siéger son représentant  à la Commission électorale indépendante (Cei).  

Avec l’imminence de la présidentielle 2015, le parti de l’ex – président de la république, actuellement détenu à la Haye, semble perdre de vue l’essentiel. L’essentiel réside, en effet, dans sa capacité à taire ses divergences internes pour se consacrer à la mise en place d’un dispositif capable de garantir la reconquête du pouvoir à travers les urnes. Malheureusement, le Fpi entretient une guerre de leadership, s’ostracise du jeu politique,  n’offrant ainsi  aux Ivoiriens aucune alternative crédible.

Tel un trophée, la libération de Laurent Gbagbo est brandie, en lieu et place, d’un projet de société. Pis, le chantage autour de la Cei se poursuit. Osons l’affirmer ! L’opposition incarnée par le Fpi est fortement limitée. Elle est d’abord limitée au plan des idées. Elle éprouve donc de réelles difficultés à proposer une alternative de développement. Les réalisations du président Alassane Ouattara au plan infrastructurel et les différentes réformes qu’il a engagées, sont palpables. Difficile de les nier au risque de tomber dans le ridicule.

 

Cette opposition est également limitée au plan organisationnel. Jusque-là, elle n’est pas parvenue à hiérarchiser ses objectifs, à s’entendre sur un fil conducteur, à redonner de l’énergie à sa base militante. Elle n’a pu jusque-là évaluer l’impact de son action et procéder, au besoin, aux réajustements de ses options stratégiques. Elle est demeurée dans la logique des déclarations sensationnelles et des revendications sans lendemain. Le bruit des mots n’a pas réussi à voiler les maux qu’elle a semés pendant la crise post – électorale. La charge des déclarations n’a pas été suffisante pour empêcher la confirmation des charges qui pèsent sur son leader charismatique. La diabolisation du régime Ouattara dans les médias n’a pu arrêter le processus de transfèrement de Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (Cpi).  Et le boycott systématique de tout ce qui est action de développement n’a pas produit les effets escomptés. Le pays avance et chaque jour est mis à profit pour consolider les acquis et bâtir une nation prospère et émergente.

Au regard de ce qui précède, il est impérieux que le gouvernement ne se laisse point distraire par ce ping pong autour de la Cei. Les Ivoiriens et la communauté internationale ne sont pas dupe. Tout le monde peut témoigner de la main tendue du gouvernement et des sacrifices consentis par le président Ouattara pour permettre à l’opposition de jouer sa partition dans les prochaines élections présidentielles. Et cette main reste tendue. A charge pour le Fpi de se réveiller et de la saisir. Jusqu’à quand restera t – il hors jeu ?

Par le Dr.  ALEXIS  GEORGES  KOUNOUHO

georexk@gmail.com

lementor.net

 

 

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