Nos aînés historiens, politologues et sociologues seront certainement à même de nous offrir une lecture approfondie de l’Appel de Daoukro à partir des grands faits politiques du passé. Pour nous qui sommes nés plus de dix ans après les indépendances, nous ne saurons être prétentieux d’exceller dans cet exercice. Cependant, nous notons clairement dans la trame de cet appel, les traces d’une grande satisfaction face à la gestion du pouvoir par le président Alassane Ouattara. Mieux, nous faisons partie de ceux qui militent pour une semence de nouveauté dans le jardin des houphouétistes. Et Henri Konan Bédié vient de redonner à cette famille les accents chatoyants d’une merveilleuse symphonie. Son appel à la réélection du président Alassane Ouattara est l’annonce d’une aube véritablement nouvelle. C’est un hymne légué aux générations à venir. Un hymne qui projette une grande vision, flamboie d’une grande ambition. A l’image d’une route qui traverse différentes régions, rallie divers paysages, rapproche des peuples par delà leurs différences, cet appel est le symbole d’un engagement patriotique dans le respect du contrat souscrit. Le président du Parti démocratique de Cote d’Ivoire (Pdci) donne ainsi la preuve parfaite de ce que, c’est la passion du pays qui l’a toujours animé, la foi en l’avenir radieux de la Côte d’Ivoire qui l’habite t.
Tenez ! Quand la scène politique s’échauffe ou s’enflamme, le commun des Ivoiriens est capable d’anticiper le discours, les faits et gestes de Bédié. N’incarne-t-il pas, dans les esprits, l’homme d’Etat épris de paix et de stabilité ? Le sphinx de Daoukro est assimilé, vu et apprécié comme l’homme des formules choc. Ses idées sont faites pour surprendre. Il est toujours de plain-pied avec toutes les situations. Comme s’il tenait à portée de main sinon à portée d’esprit une recette magique à tous égards et à tous les coups. Comme s’il tirait, à tout moment et en toute circonstance, de sa réserve, la poudre originale et miraculeuse. Le numéro 1 du Pdci est donc sans doute bien placé, compte tenu de la trajectoire de sa propre histoire, pour sentir les choses comme il l’a fait pour le bien de la Côte d’Ivoire. Cette posture invite les uns et les autres à investir d’un contenu innovant et durable la marche au sein du rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). C’est un appel à vivre l’union non comme une référence circonstancielle, mais comme un idéal et un engagement constant. Cet appel est comme un panthéon érigé à la mémoire du président Félix Houphouét Boigny, grand bâtisseur de la nation ivoirienne. C’est à la fois un acte de reconnaissance, par rapport au passé, un acte de foi en l’avenir. La mort, en effet, n’enlève rien à la force d’un modèle, à l’éclat d’un bon exemple. Le modèle du Père fondateur du Pdci – Rda ne cesse de parler à notre intelligence. Son exemple nous guide comme l’étoile du berger.
Henri Konan Bédié a donc raison sur toute la ligne. L’Union est une valeur, un héritage à préserver. L’Union, c’est le ciment qui conforte et renforce le développement. C’est l’une des trois valeurs qu’exalte notre devise nationale. C’est pourquoi, l’appel de Bédié à la consolidation de l’union devrait résonner dans les consciences comme un impératif catégorique. Comme quoi, c’est un état d’esprit permanent qui doit se réactiver chaque fois face aux enjeux électoraux.
Au-delà de tous les commentaires que l’on puisse faire sur cette décision historique, convenons tout de même que c’est le peuple qui est concerné au premier chef. Ne lui volons donc pas le privilège d’être et de rester au cœur de l’action politique. Face aux « irréductible » qui ne pouvaient continuer de se réfugier derrière leurs masques devenus difficiles à porter, la réplique du peuple est la seule qui vaille. En octobre 2015, nous restons persuadés que dans le secret de l’isoloir, la majorité des Ivoiriens voteront en citoyens libres pour le président Alassane Ouattara. Pour avoir conçu et fait exécuter efficacement pendant son premier mandat des projets de développement au bénéfice des populations les plus éprouvées avec une attention particulière à la condition des femmes et des jeunes. Pour avoir fait rayonner notre économie, autrefois exsangue. Et Bédié serait très heureux d’avoir été utile à la Côte d’Ivoire qui se veut émergente à l’horizon 2020.
Par le Dr ALEXIS GEORGES KOUNOUHO
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