A 48 heures de l’ouverture des procès liés à la crise postélectorale, le fpi montre déjà des signes de fébrilité. En effet, son président Pascal Affi Nguesan face à la presse ce lundi matin, a indiqué que lui et les 82 autres mis en cause craignent de se retrouver dans un procès fortement politisé.
« Ce procès qui s’ouvre mercredi, est une volonté du gouvernement de vouloir museler l’opposition » a-t-il lancé au cours de son point de presse. Pour lui donc ce procès qui intervient dans un climat de suspicion où le dialogue est rompu entre le gouvernement et l’opposition, n’est pas indiqué pour rassurer les dirigeants de l’opposition politique.
En agissant ainsi, Affi Nguessan se dit convaincu que le président Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, veut renier aux responsables du FPI leurs droits civiques en ce sens qu’il intervient à un an des élections présidentielles d’octobre 2015. « Ce procès vise à nous disqualifier afin de ne pas avoir d’opposition à la candidature du Candidat Alassane Ouattara aux élections d’octobre 2015 » dira-t-il.
C’est pourquoi, le président du FPI a appelé les juges à faire preuve de « responsabilités afin de dire le droit car ces procès qui s’ouvrent sont un tournant décisif pour la démocratie en Côte d’Ivoire».
Mercredi 22 octobre s’ouvre à la cour d’assises d’Abidjan le procès de 83 personnes dont Simone Gbagbo, et Pascal Affi Nguessan. Ils doivent répondre d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
YS Cazola
Lementor.net
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