Cybercriminalité, Lutte Contre La Traite Humaine, Le Gouvernement Prend Des Grandes Décisions

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Au titre du ministère d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le conseil des ministres de ce mercredi 05 novembre  a adopté un décret portant organisation, composition et fonctionnement  de l’Unité de lutte contre la cybercriminalité transnationale (ULCT).   Selon le  ministre Bruno Koné   la création de cet organe est en quelque sorte une réponse aux recommandations du plan d’action dénommé initiative sur la lutte contre le trafic illicite de drogue et la criminalité transnationale organisé en Afrique de l’Ouest.

Ce plan  élaboré par l’office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l’organisation internationale de la police criminelle (OIPC Interpol),  est conçu à l’intention de pays qui sont en situation post-crise.  « C’est la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, la Sierra Léone  qui sont concernés »  a  dit Koné Bruno.

Ce programme prévoit   la création d’une unité mixte de lutte contre la criminalité transnationale. Ainsi, explique le ministre,  l’unité de Côte d’Ivoire est chargée en synergie avec celle des autres pays de collecter d’analyser les informations et de mener des enquêtes sur les faits de trafic illicite de drogue de criminalité transnationale et surtout autres trafic jugés illicites.

Il  a par ailleurs précisé que l’ULCT a également pour mission d’agir en tant que point focal pour la lutte contre la criminalité transnationale, mais également de coopérer avec les autres unités, au plan régional et international. L’ULCT a  enfin pour mission de renforcer les capacités des services de répression contre la criminalité transnationale organisée.

«Pour permettre que cette mission s’exécute dans de bonnes conditions, l’ULCT est organisée en trois départements qui sont les suivants, le conseil consultatif, composé d’un certain nombre de ministères, sécurité, Justice, finances, mines, santé … »  a dit le porte-parole du gouvernement.

Il sera également composé d’un comité de pilotage composé en particulier des principales directions générales qui ont en charge de lutter contre la criminalité transnationale et évidemment doté d’une direction opérationnelle.

Au titre du  ministre de la famille,  de la femme,  de l’enfant et de la solidarité, le gouvernement ivoirien a adopté, une communication portant création d’un comité de la lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail de personnes notamment de jeunes filles.  Selon le porte-parole du gouvernement qui donne l’information, une campagne nationale et internationale sera menée afin de lutter efficacement contre ce phénomène.

Au niveau national, l’Etat procédera à la  fermeture des bars et autres établissements qui organisent des activités illégales notamment celles qui tendent à l’exploitation des êtres humains, l’arrestation des personnes  qui s’adonnent à ce trafic et engagement de poursuite contre ces dernières.

A long terme,  le  ministre de la famille,  de la femme,  de l’enfant et de la solidarité dans sa communication a proposé l’adoption d’une loi en vue de mettre fin à ces pratiques, l’adoption et la mise en œuvre d’un plan national incluant un volet  rapatriement et réinsertion des victimes vivant en Côte d’Ivoire et à l’extérieur.  Ce ministère prévoit également la signature de convention avec les pays de destination pour permettre que nos compatriotes qui y vont soient protégés et enfin le démantèlement des réseaux qui mènent ces activités dans en Côte d’Ivoire. 

 Au niveau internationale, le gouvernement a noté qu’un grand nombre de jeunes concitoyens ivoiriens candidats à l’immigration font l’objet d’un trafic transfrontalier dans lequel ils sont très souvent trompés, vendus et soumis à des traitements qui sont proches de l’esclavage. « Ces pratiques ont cours dans certains pays identifiés comme des  pays magrébiens » a révélé le porte-parole du gouvernement. C’est pourquoi,  le gouvernement prévoit   l’envoi d’une mission urgente dans les pays cibles pour l’organisation de rencontres avec les ambassadeurs et les ivoiriens qui y vivent en vue de créer les conditions de protection des victimes et d’aide à celles-ci.

Ys Cazaola

Lementor.net

 

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