Dago Wilfried, Dago Anicet et Dago Cyril trois miliciens qui ont endeuillés les familles dans la commune de Port Bouet étaient face au président de la cour d’assise ce mardi afin de répondre des faits de participation à bandes armées, attentats à l’autorité de l’Etat membres, xénophobie, rébellion… ils étaient accompagnés de l’un de leur complice nommé Boguhé Arsène. Il leur est reproché d’avoir cassé la mâchoire de Cissé Sékou avant de piller et d’incendier son domicile le 03 mars 2011 à Port Bouet dans le sous quartier « Jean Folie » où ils dépouillaient et agressaient des habitants de cette zone.
Comme les autres passés avant eux, ils ont nié à la barre les faits qui leur sont reprochés. Mais les témoins appelés par la suite vont les confondre.
A en croire Mme Tanoh, épouse Cissé, les trois frères ont arrêté son époux à leur barrage. Après une altercation entre eux, Boguhé Arsene, à l’aide de sa kalachnivkov, a tapé le sieur Cissé au visage, lui cassant la mâchoire. Ils l’ont par la suite suivi à la maison qu’ils ont pillé et incendié avant de se retourner. Le second témoin, Baldé Arouna, gérant de kiosque à café a indiqué avoir été, à deux reprises agressés et dépouillés par Boguhé Arsene. « La première fois, il est arrivé avec des hommes en armes, ils ont tout pris dans mon kiosque et la seconde fois il m’a conduit au bord de la mer où, aidé de certains hommes armés, ils m’ont dépouillé de tout mon argent » a expliqué Baldé Arouna à la barre.
Deux autres témoins ont également indiqué à la barre avoir vu ses quatre accusés dressés des barrages et s’adonner à des raquettes des populations qui avaient le malheur d’avoir des noms des noms à consonance nordiste.
Ys Cazola
Lementor.net
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