Je ne parlerai pas des raisons de ma démission à l’occasion de la passation des charges. Les raisons, je les connais et je suis tenu par l’obligation de réserve. Donc je me garde de dévoiler quoi que ce soit. L’important c’est que l’Etat continue à fonctionner et ici à travers l’institution qu’est le Conseil constitutionnel. Mon souhait est de voir cet organe éminemment important joué effectivement son rôle, comme à la veille des élections. Nous savons tous qu’elle est la place du Conseil constitutionnel dans un tel moment. Je pense que j’ai accompli ma mission. Je ne suis pas satisfait. On est jamais satisfait qu’en étant mort. Tant qu’on vit on a qu’à se perfectionner, mais pour le temps que j’ai occupé, j’ai agi selon moi, selon mon devoir et ma conscience. Pour le moment je vais respirer un peu et on verra. Je n’ai aucune raison de douter du conseil constitutionnel, comme je l’ai indiqué, je souhaite voir cet organe important jouer comme nous y attendons tous ce rôle éminemment important qui est le tien et rapporté aux élections jouer ce rôle d’arbitre indépendant et impartial dans l’intérêt de la paix, dans l’intérêt du droit et dans le sens d’intérêt général qui est celui de toutes les populations ivoiriennes mêmes de ceux qui vivent en Côte d’Ivoire sans être ivoiriens. Tous nous devons tendre à cela en faisant preuve de ce que j’appelle l’intelligence nationale. Que vous la presse vous évitiez de balancer des informations qui n’en sont pas parfois, dans un langage extrêmement désobligeant. Ce sont de tels propos qui alimentent la violence. Il faut que nous en soyons conscients, nous avons tous un rôle quel que soit notre position, nous avons un rôle à jouer. Dans la préservation de la paix et dans la conduite des élections que nous voulons tous régulières paisibles, sincères et exprimant effectivement la volonté du peuple de Côte d’Ivoire, c’est à cela que je vous invite tous.
Y S Cazola
Lementor.net
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