ABIDJAN, 23 février (Xinhua) — Des autorités sécuritaires ivoiriennes ont exprimé lundi à Divo (sud-ouest) leur engagement à freiner la circulation illicite des armes légères dans le pays.
« La persistance des braquages, des attaques et d’autres exactions est la preuve que les armes continuent toujours de circuler dans le milieu des ex-combattants. Mais des actions vigoureuses sont menées pour freiner le fléau », a noté un officier des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
« L’Etat s’engage à endiguer le phénomène. La population doit rester sereine », a noté pour sa par part le délégué régional de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la réintégration (ADDR) Zoumana Coulibaly, exhortant les populations à prendre part au prochain scrutin présidentiel « sans crainte ».
Pour celui-ci, le désarmement communautaire est d’une importance capitale pour débarrasser les régions du pays des armes illicites.
« La guerre est terminée. Les ex-combattants doivent déposer toutes les armes qui ont servi à combattre », a noté M. Coulibaly, invitant les communautés à convaincre leurs enfants sur la nécessité de déposer les armes.
« Les communautés bénéficieront de routes de programmes de développement tels que des emplois, des écoles et des centres de santé si elles déposent les armes », a-t-il insisté, relevant que « plus la quantité d’armes déposées est grande, plus la contribution sera forte ».
Plusieurs jeunes avaient pris les armes au plus fort de la crise post-électorale pour combattre aux côtés des forces pro- Gbagbo et des forces pro-Ouattara.
La crise a engendré une prolifération et une circulation illicite d’armes, avec comme conséquence l’insécurité.
A plusieurs occasions, le président Alassane Ouattara a indiqué que la belligérance est terminée. Il a invité les jeunes à déposer les armes, assurant qu’ils seraient pris en compte dans des programmes de réinsertions socio-économiques.
Xinhua
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