La justice a débouté ce vendredi les frondeurs avec à leur tête Aboudramane Sangaré, confirmant Pascal Affi Nguessan au poste de président de ce parti jusqu’au nouveau congrès. « le comité central du 05 mars n’avait pas le droit de prendre des résolutions comme la suspension d’Affi N’Guessan à part convoquer un congrès extraordinaire » a dit le juge dans sa décision. Il a donc interdit formellement les frondeurs d’utiliser le logo et les symboles du FPI, sous peine d’une astreinte journalière de 10.000.000FCFA.
En effet, au regard de l’article 37 des statuts du Fpi, le comité central peut être appelé à se réunir en session extraordinaire à la demande des 2/3 de ses membres, ou du comité de contrôle et le cas échéant, sur convocation du secrétariat général. Dans ce cas, ladite session est présidée par le président du parti; en circonstances exceptionnelles, l’article 90 alinéa 4 desdits statuts ne confèrent le pouvoir au doyen d’âge de présider une telle session extraordinaire, qu’en cas de vacance du pouvoir, par démission collective ou en cas d’empêchement absolu du secrétariat général.
En une telle circonstance, la tenue de la réunion du comité central extraordinaire, n’avait donc pour objet, que la convocation d’un congrès extraordinaire du Fpi dans un délai de 3 mois et non de destituer le président du parti. Or en l’espèce, il n’est pas contesté que la réunion du comité central du Fpi tenue le 05 mars a été convoquée et présidé par le doyen d’âge Oro Hubert Gauzé. Ce comité central, lors de sa réunion a eu à prendre un certain nombre de résolutions relatives à la vie de ce parti politique et ce, en violation de l’article 90 alinéa 4 des textes du Fpi. Au nombre de ces résolutions, figurent en autre des mesures d’annulation, de suspension ainsi que la nomination d’organes dirigeants intérimaire, prérogative qu’il n’a pas.
Avant cette décision de justice, un groupe de frondeur avec à leur tête la présidente déchue de l’offpi, Marie Odette Lorougnon, venue installer de force une direction illégale à la tête du journal Notre voie, patrimoine du fpi en ont été empêché par les policiers. Au total six personnes ont été mises aux arrêts dont trois membres de la JFPi illégale et des militants ayant fait allégeance à la fronde.
Ys Cazola
Lementor.net
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