Abidjan, 03 oct (AIP) – Le secrétaire national chargé de la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI), Konaté Navingué, appelle les ivoiriens, particulièrement les jeunes, à la paix et à des débats d’idées pendant la période de la présidentielle 2015.
Lors du lancement, à la place CPI de Yopougon samedi, de la précampagne du FPI couplée de l’opération « Je donne pour le changement » initiée par la structure spécialisée du parti de l’opposition, pour soutenir la campagne du candidat Pascal Affi N’Guessan, Konaté Navigué a estimé que les joutes électorales qui s’ouvrent officiellement dans quelques jours doivent être la période des débats d’idées et de confrontation de programmes et de projets de société.
« Nous appelons à la paix, à la stabilité et à la mesure et que les débats restent au niveau des idées, des programmes et des projets », a-t-il indiqué, affirmant que le militant du FPI est issu de l’école de Laurent Gbagbo, une école où les valeurs tournent autour de la discussion, du dialogue, du programme et du projet de société.
Konaté Navigué qui s’est dit convaincu de la victoire du FPI au soir du 25 octobre, a déclaré que Pascal Affi N’Guessan, son candidat, doit trouver un pays en paix, pour pouvoir mettre en oeuvre son programme de gouvernement.
« Quand une élection approche, c’est normal qu’il y ait des passions, des moments de tension et nous nous travaillons à ce que ça ne s’arrête qu’au niveau de la tension et que la paix et la stabilité puissent revenir en Côte d’Ivoire après les élections, parce que s’il n’y a pas de paix, de réconciliation, de travail, c’est la jeunesse qui en pâtit. C’est l’État, le pays, la nation qui s’écroulent et la Côte d’Ivoire va disparaitre », a fait savoir M. Konaté.
Le secrétaire national de la JFPI a demandé aux jeunes, la « grande victime » des événements de 2011, de ne pas se laisser distraire par quelque discours que ce soit.
« La Côte d’Ivoire retrouvera sa réconciliation si M. Ouattara n’est plus président. C’est par les urnes qu’on va montrer à Ouattara que les ivoiriens ne sont pas contents de sa gestion. C’est la seule voie qui nous est offerte et il faut la saisir », a conclu le premier responsable de la JFPI, invitant la jeunesse à la mobilisation autour de cette élection « importante, historique et qui va déterminer l’avenir du pays ».
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