Interview exclusive à la presse géostratégique française a propos du président guillaume Soro

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Le Professeur Franklin Nyamsi démantèle la cabale médiatique organisée contre le Président Guillaume Soro

Le professeur Franklin Nyamsi remet les pendules de l’actualité à l’heure. Il réagit notamment à une certaine cabale anti-Guillaume Soro en cours dans certains médias aux ordres des cercles de l’arriération politique. Appréciez donc ses réponses directes aux questions de M. Roger le Rouyet, de la presse géostratégique française. 

Roger le Rouyet: M. le professeur Franklin Nyamsi , on vous sait proche du président Guillaume Soro. Or certains tabloïds de la presse ivoirienne, burkinabé, africaine et notamment française, relaient depuis près de trois semaines, toutes sortes d’informations potentiellement scandaleuses contre l’actuel chef du parlement ivoirien. Que dites-vous de cette ambiance d’abord, avant même que nous n’allions dans le détail des allégations virulentes qui courent les Unes de nombreux journaux? 

Professeur Franklin Nyamsi: Ces choses-là n’arrivent point par hasard. Nous le savons. On ne jette la pierre qu’à l’arbre chargé de fruits. Cher monsieur Le Rouyet, comme vous le voyez bien, le rôle éminemment important du Président Guillaume Soro dans la mobilisation citoyenne pour la réélection massive du Président de la république Alassane Ouattara, ce rôle donc, a fait beaucoup de jaloux dans l’opposition ivoirienne et parmi tous ceux qui souffrent de la belle résilience du destin politique de Guillaume Soro. En sa qualité de PCP – Président du Conseil Politique de la Campagne du RHDP-, Guillaume Soro est totalement investi dans la bataille de la participation et de la conviction du peuple pour et par le candidat Alassane Ouattara. L’opposition ivoirienne délabrée, et les ambitieux disséminés çà et là  en Côte d’Ivoire et dans quelques groupuscules haineux prospérant dans certains pays étrangers, ne peuvent que souffrir de l’inexorable succès du Père de la dignité des Ivoiriens. Comme vous le savez sans doute, les défaites cuisantes de l’idéologie criminelle de l’ivoirité doivent énormément leur sort au combat sacrificiel de Guillaume Soro. Le camp de la haine inter-africaine,  de la division et de l’exclusion politique en Afrique n’a pas encore totalement digéré ses déconvenues historiques en Côte d’Ivoire et ailleurs. Mais le Président Guillaume Soro, je vous le confirme, toujours serein et imperturbable, est insubmersible par la propagande fascisante, d’où qu’elle vienne. Le Président Guillaume Soro sait d’où il vient, qui il est et où il va! Son sacerdoce pour la Côte d’Ivoire africaine est sans réserve. Nul ne peut l’en distraire.

Roger le Rouyet: Tant mieux, mais allons un peu plus au détail des choses. Il y a d’abord l’annonce de la citation du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire comme témoin assisté dans une affaire qui l’opposerait à Monsieur Michel Gbagbo, fils métis de Laurent Gbagbo, dont la plainte pour traitements inhumains aurait été acceptée par un tribunal français. Comment vous appréciez cette information, pour le moins inquiétante pour la sérénité du Chef du Parlement ivoirien?

Professeur Franklin Nyamsi: J’ai déjà réagi à cette information, émanant de la justice française et des médias français, dans une bien curieuse connivence qu’on devrait aussi ausculter. L’information sur la plainte portée par Michel Gbagbo n’est pas nouvelle. Il n’y a rien de nouveau non plus dans l’intention frauduleuse affichée depuis plus d’un an, par Michel Gbagbo et ses avocats, d’individualiser la question de son arrestation-détention d’avril 2011, en une affaire Michel Gbagbo versus Guillaume Soro, alors même qu’il s’agit, si affaire il y a vraiment, d’un conflit qui ne pourrait qu’opposer le citoyen ivoirien Michel Gbagbo à la République de Côte d’Ivoire, dont les forces légales et légitimes ont procédé le 11 avril 2011 à son arrestation et à sa mise l’abri de la vindicte populaire qui le menaçait de lynchage. Michel Gbagbo est un olibrius politique, qui franchement n’a jamais focalisé l’attention du Président de l’Assemblée Nationale. Il s’accroche maladroitement aux baskets du Président, sans doute pour échapper à son insignifiance politique actuelle dans le FPI de Pascal Affi Nguessan, où ce Michel Gbagbo ne représente quasiment plus rien.

Roger le Rouyet: Pouvez-vous nous préciser vos arguments contre l’idée même d’une convocation du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire par un Tribunal Français? 

Professeur Franklin Nyamsi: Votre question révèle en elle-même l’incongruité d’une telle démarche. Voyez-vous le Président de l’Assemblée Nationale Française être convoqué comme témoin assisté par un tribunal ivoirien, à propos d’une affaire franco-française?  Un tribunal ivoirien peut-il seulement juger un député français pour des accusations formulées par un citoyen français contre ce député français à propos de faits supposés s’être déroulés en France?  Peut-on, ex-térritorialiser,  dé-térritorialiser la justice nationale de son pays dans le territoire d’un autre pays? Aucun principe de droit international ne le permet. Un tribunal parisien n’a pas à trancher une affaire ivoiro-ivoirienne. C’est pourtant exactement ce grand écart que la magistrate française que vous évoquez a tenté. On ne peut pas accepter cela! J’ observe que de nombreux Etats africains se sont plaints de ce type d’outrage!  Une telle convocation est illégitime, illégale, infondée et témoigne d’un inacceptable mépris de la souveraineté des Etats africains par certains juges de mon pays adoptif, la France. En ma qualité de citoyen français, je ne puis qu’avoir honte de voir la justice de mon pays manquer de respect ainsi à celle d’un Etat éminemment ami de la France, à savoir la Côte d’Ivoire, qui est aussi une de mes deux patries adoptives. Je milite pour une amitié et un respect mutuel de ces deux terres d’humanisme vrai. J’appelle tous les Français amis de la Côte d’Ivoire à dénoncer toutes les dérives judiciaires émanant de nos juges d’Hexagone et susceptibles de ternir la précieuse coopération franco-ivoirienne. 

Roger le Rouyet: Donc pour vous, Michel Gbagbo est ivoirien et en conflit avec la République de Côte d’Ivoire, mais surtout pas avec Guillaume Soro…

Professeur Franklin Nyamsi :  Exact. Michel Gbagbo perd son temps  dans son obsession contre le Président de l’Assemblée Nationale. Ce n’est pas un homme qui a arrêté Michel Gbagbo le 11 avril 2011, mais la République de Côte d’Ivoire, en légitime défense en plus contre la déstabilisation entreprise par l’ex-régime Gbagbo! En effet,  deux vérités éclatantes s’imposent dans cette affaire. 

1°) Bien que français par sa mère, Michel Gbagbo est ivoirien par son père et a publiquement agi contre la sûreté de l’Etat aux côtés de celui-ci dans le cadre du  régime violent du Front Populaire Ivoirien dont il était un haut cadre, et en sa qualité de haut cadre de l’enseignement supérieur ivoirien, dont il est un diplômé. Les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont donc procédé le 11 avril 2011, à l’arrestation du subversif ivoirien Michel Gbagbo, qui en compagnie de Laurent et Simone Gbagbo, mais aussi de nombreux autres hauts dirigeants du FPI, usurpaient violemment la souveraineté populaire ivoirienne, dont le garant était désormais le Président de la République démocratiquement élu le 28 novembre 2010, S.E. le Dr Alassane Ouattara. L’arrestation de Michel Gbagbo, sa détention et son jugement se sont déroulés en Côte d’Ivoire, et Michel Gbagbo y agissait comme citoyen ivoirien. Fonctionnaire de l’enseignement supérieur, haut cadre du FPI, grand mobilisateur de jeunes patriotes, Michel Gbagbo ne peut se défaire de sa nationalité ivoirienne pour se réfugier dans sa nationalité française afin d’échapper à ses forfaits politiques en Côte d’Ivoire en mobilisant la justice française contre des Ivoiriens qui ne relèvent surtout pas de ses prérogatives. C’est tout simplement incongru d’absurdité!

2°) Les tribunaux ivoiriens ont d’ores et déjà jugé l’ivoirien Michel Gbagbo, qui a été reconnu coupable des faits pour lesquels il a été arrêté puis incarcéré par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire. Par la suite, les mêmes tribunaux ont procédé à sa libération conditionnelle, dans le cadre de la justice transactionnelle ivoirienne. Michel Gbagbo est donc actuellement un condamné en sursis, qui devrait davantage consacrer ses forces à la repentance qu’à une bien inféconde vengeance. Le régime FPI, dont Michel Gbagbo était un hiérarque, a agressé le peuple de Côte d’Ivoire et provoqué une guerre civile effroyable. L’arrestation et l’incarcération de Michel Gbagbo ont eu lieu dans le contexte d’une guerre que lui et ses camarades du FPI ont délibérément provoquée. Et l’on sait les passions qui étaient alors déchaînées, car le peuple agressé voulait absolument se venger de ses bourreaux. Michel Gbagbo, dont le régime du père aurait éliminé tous ses rivaux comme il l’a fait pour le Général Guéi et sa famille en septembre 2002, a plutôt été sauvé par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, qui l’ont arraché des mâchoires de la vindicte populaire, comme de nombreuses images le prouvent. 

Roger le Rouyet: Michel Gbagbo se plaint plutôt de traitements dégradants! N’y a-t-il pas de preuves en ce sens?

Professeur Franklin Nyamsi: Les dites preuves témoignent plutôt de la magnanimité des vainqueurs de la bataille d’avril 2011 en Côte d’Ivoire. Ignorez-vous la férocité universelle de la guerre? Heureux les survivants! Monsieur Michel Gbagbo a été arrêté en pleine guerre civile déclenchée par son propre camp! Les troupes du FPI ont continué de harceler violemment les forces officielles FRCI longtemps après  la chute de Gbagbo! Il y a eu plus de cent soldats ivoiriens tués après le 11 avril 2011 par les milices des Gbagbo. Or les Gbagbo sont en vie! Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes! Je suis plutôt heureux et fier de la hauteur d’âme des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire qui se sont interposées pour éviter que les victimes du régime Gbagbo ne se vengent contre les Gbagbo! De nombreux soldats ivoiriens ont pris des coups pour éviter à Michel Gbagbo d’en prendre et d’en périr!  Sain et sauf aujourd’hui, jouissant de toutes ses facultés physiques et mentales, Michel Gbagbo est plutôt la preuve vivante de l’humanisme du régime ivoirien actuel! Voilà pourquoi j’ai dit ailleurs à Michel Gbagbo que « L’ingratitude est mauvaise payeuse ». Lui et le FPI doivent s’excuser auprès du peuple de Côte d’Ivoire et surtout, remercier le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, d’avoir tout mis en oeuvre pour sauver la vie à la quasi totalité de ses ennemis mortels! Michel Gbagbo devrait regarder le Premier Ministre-Ministre de la Défense d’alors, Guillaume Soro, comme un sauveur et non un exutoire à sa félonie! Le Président Soro a sauvé les vies des Gbagbo. Eux ne l’auraient pas fait pour lui! Tout le monde le sait…sauf apparemment  une certaine juge hexagonale, sûrement mal informée…

Roger le Rouyet: L’autre clou de l’actualité, c’est l’accusation venue du Burkina Faso, où la presse a révélé pêle-mêle, dans le cadre de l’affaire du putsch avorté du Général Diendéré, la perquisition de la résidence burkinabé de Guillaume Soro, et des trouvailles absolument effarantes, si elles s’avèrent vérifiées: milliards de francs cfa, lingots d’or, gilets pare-balles, etc. Si ces affirmations se vérifiaient, cela ne risque-t-il pas d’affaiblir Guillaume Soro? La presse burkinabé, la presse bleue ivoirienne, et bientôt la presse française ne risquent-ils pas de naturaliser cette image sulfureuse  que certains veulent apparemment donner du Chef du parlement ivoirien? 

Professeur Franklin Nyamsi: Cher Monsieur Le Rouyet, je vais vous faire une confidence. Quand j’ai pris connaissance de ces révélations délirantes, c’est moi qui en ai personnellement informé le Président de l’Assemblée Nationale, qui est comme vous le savez, en pleine campagne électorale. J’ai donc téléphoné au Président Soro, à qui j’ai rendu compte des accusations que vous avez répertoriées. Le Président, dont l’humour et le détachement sont légendaires, est parti dans un fou-rire plein de bonne humeur et m’a dit: « Franklin, ah bon? Ils ont vraiment trouvé six milliards, des lingots d’or en quantité, dans ma maison à Ouagadougou? Dans ce cas, je te demande de leur faire savoir ceci: Moi, Guillaume Soro, fils de l’Afrique, panafricaniste concret et non dogmatique comme tu le sais, j’offre gracieusement les six milliards qu’on dit avoir trouvés dans ma maison de Ouagadougou, à la nation soeur et amie du Burkina Faso! Qu’ils prennent tout et qu’ils aient éventuellement la gentillesse de me remercier!  Tout le monde sait que ce pays frère traverse de nombreuses difficultés. J’accepte donc, de tout coeur, que  tous mes six milliards, tous mes lingots d’or, trouvés dans ma maison par les agents de perquisition, soient mis au service de l’organisation rapide et réussie des élections démocratiques au Burkina Faso. Telle est ma modeste contribution à mes frères et soeurs burkinabé, dans cette période difficile que ce pays ami traverse! »  Franchement, M. Le Rouyet, j’en ai été moi-même bidonné de rires! Mais en même temps, la légendaire générosité du Président Guillaume Soro envers notre continent bien-aimé ne me surprend guère. Guillaume Soro est parfaitement de ces Grands Africains qui ne refusent rien de grand à la  Mère-Afrique.

Roger le Rouyet: Et que dites-vous, quand il est fait état dans la presse burkinabé, ivoirienne et française, de l’implication probable de Guillaume Soro dans l’organisation du putsch du Général Diendéré le 16 septembre 2015?

Professeur Franklin Nyamsi: Sérieusement, je vous le dis. Et je l’ai personnellement entendu de la bouche de très grands officiers africains et même français et américains, depuis le déclenchement des événements liés au coup d’Etat du Général Diendéré au Burkina. Tous ceux qui connaissent les compétences géostratégiques, militaires et opérationnelles de Guillaume Soro s’accordent pour dire que si le putsch de septembre 2015 à Ouagadougou portait la signature de Guillaume Soro, sa réussite aurait été remarquable et totale. Guillaume Soro, c’est une autre dimension, je vous en conjure! Non, ce coup d’État burkinabé  ne porte pas la marque de Guillaume Soro, de l’avis de tous les connaisseurs sensés des capacités de l’homme, de sa masse volumique dans ce type de circonstances. Le « signé Soro » a un ADN irremplaçable, et ce, depuis les années de son leadership syndical dans les années 90! Je connais ce stratège depuis 1995. Quand c’est lui qui opère, des changements irréversibles sont absolument obtenus. Non, trois fois Non, Septembre 2015 à Ouaga, ce n’est pas du Guillaume Soro. Que ceux qui s’en désolaient se consolent! Le Chef du parlement ivoirien se tient à bonne distance de la crise militaro-politique burkinabé. 

Roger le Rouyet: Et quand on évoque un coup de fil de Guillaume Soro au Général Djibril Bassolé, accusé d’être un des cerveaux du coup d’État du 16 septembre 2015, que répondez-vous? 

Professeur Franklin Nyamsi:  Franchement, la manoeuvre de l’intox est piteuse. Ceux qui allèguent ces billevesées n’ont qu’à publier la bande sonore de ce prétendu entretien téléphonique entre le président Soro et le Général Bassolé ! C’est trop facile de salir de nobles gens à coups de mensonges enfantins! Je connais un peu la fébrilité des excités de la plume, ces journalistes de petite condition qui alimentent ce genre de tabloïds foireux depuis la place de Ouagadougou pour s’assurer une pitance rarissime. On les connait tous: s’ils disposaient d’une preuve quelconque d’un tel entretien téléphonique, ils la brandiraient comme un gigot de boeuf dans une fête orgiaque!  Tout système judiciaire ou politique qui se fonderait sur de tels mensonges est vraiment dangereux pour sa population…Pauvre Afrique!

Roger le Rouyet: Donc, Professeur, on est en plein délire dans les officines déçues par la résilience politique du Président Guillaume Soro? 

L’impuissance suggère souvent la substitution du réel par l’imaginaire. Mais aucun esprit sain, dans un corps relativement sain, ne peut accorder le moindre crédit aux allégations mensongères et fantasmagoriques de ces groupuscules délurés. Le Président Guillaume Soro est pleinement investi dans sa mission parlementaire ivoirienne et dans le renforcement de la démocratie dans son pays. Aucune de ces affirmations délirantes n’est vérifiée, et aucune autorité burkinabé ne s’est permise à ce jour, d’en assumer la moindre. Il s’agit donc des basses manoeuvres d’une intox grossière qui étouffera progressivement de son propre poison.  Le Guillaume Soro que je connais veut voir la démocratie ivoirienne se consolider, toujours davantage. Le Guillaume Soro que je connais ne peut souhaiter que plein succès au processus démocratique et à la paix dans toute la sous-région ouest-africaine. Le Guillaume Soro que je connais  est au service de la prospérité, de la liberté et de la dignité des Ivoiriens en particulier et des Africains en général. La confiance que le Président de la République, S.E. Alassane Ouattara a placée en son fils spirituel et politique Guillaume Soro est telle que les officines externes et internes de l’ambition vaniteuse,  de la haine, de la manipulation identitaire et la déstabilisation sous-régionale peuvent se considérer comme vouées aux plus rudes échecs dans toutes les tentatives surannées et démoniaques qu’elles esquissent.  J’ai personnellement confiance en la dynamique républicaine ivoirienne actuelle. Prenons donc rendez-vous pour sa confirmation et continuation solennelles le 25 octobre 2015 prochain. Comme on dit à Abidjan, « Tout près n’est pas loin ». 

Roger le Rouyet: Professeur Franklin Nyamsi, la presse géostratégique française vous remercie. 

Professeur Franklin Nyamsi: C’est moi qui vous remercie de m’accorder, une fois de plus, l’occasion de décanter les fadaises ambiantes.

 

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